Review 210: The Wise Man’s Fear – Valley of Kings

Créateurs du Fantasycore, The Wise Man’s Fear remettent le couvert avec un troisième album.

Intitulé Valley of Kings, il permet de conclure la trilogie débutée par le groupe avec leur premier album en 2015. Après avoir évoqué l’eau puis le vent c’est la terre que Paul Lierman (batterie/paroles), Joseph Sammuel (chant), Codi Chambers (guitare), Tyler Eads (chant), Nathan Kane (guitare/choeurs) et Thomas Barham (basse) abordent.

Le premier contact se fait avec des influences qui piochent à la fois dans un Deathcore viscéral et dans un Metalcore plus doux. Les influences Post-Hardcore sont également de la partie, mais en écoutant l’album on se rend compte qu’il y a bien plus que cela. Deux voix aussi différentes que complémentaires qui s’entremêlent, se chevauchent et avancent ensemble, reliant violence et quiétude. On ressent énormément ce contraste sur The Relics of Nihilux ou What Went Wrong, deux morceaux que le groupe a choisi de sortir pour représenter leur son avant la sortie de l’album, mais également pendant The Door to Nowhere, un titre empli de rage que le chant clair parvient à apaiser. Mais parfois, l’une des deux voix prend le dessus sur l’ambiance générale du titre, à l’image des calmes Breathe of the Wild et The River and the Rock, qui jouent sur les mélodies des riffs, ou de la destructrice Firewall, un morceau qui va sans aucun doute retourner un pit à lui tout seul tout comme Sands of Time. J’ai également relevé quelques influences très douce et presque mystiques sur Tree of Life pendant un passage à la flûte et surtout pendant The Forest of Illusions et son tapping envoûteur. The Cave surprendra par ses samples épiques, et c’est au bout d’une grosse demie-heure que Valley of Kings vient poser la touche finale. Le happy ending est espéré, mais l’aspect mélancolique sombre saisit sur le final.

Avec ce troisième épisode de leur saga, The Wise Man’s Fear nous dévoile une part supplémentaire de l’univers qu’ils ont créé. Ecouté indépendamment, Valley of Kings est un album puissant et varié. Mais écouté à la suite des deux premiers, il est la progression logique d’un groupe de plus en plus mature.

85/100

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