Chronique 006 : Sorrows Path – Doom Philosophy

Sorrows Path - logo

2014 fut une année très prolifique pour les musiciens grecs, et Sorrows Path fut parmis eux.

Créé en 1993 par Kostas Salomidis (guitare) et Takis Drakopoulos (basse), le groupe jouait un mélange de Power et de Doom Metal. Ils ont sorti 2 démos (94 et 96) puis ont du se mettre en pause jusqu’en 2005, après quelques petits soucis.
Fin 2005, les grecs ont décidé de nous de nous plonger grâce leur doom puissant dans leur univers sombre et mélancolique. Après The Rough Path of Nihilism en 2010, Doom Philosophy revient aux principes mêmes du Doom Metal.

Sorrows Path - Doom Philosophy

Des riffs tout droits sortis d’un caveau, un chant mélodieux et parfois inquiétant, un duo avec Snowy Shaw sur Everything Can Change, des solos épiques : telle est la recette pour Sorrows Path pour nous en mettre plein les oreilles. Et ça fonctionne.
L’inspiration de Candlemass se fait sentir pour notre plus grand bonheur. Après une introduction digne des pièces de théâtre de l’antiquité, Brother of Life est une ôde a l’amitié profonde, tandis que Epoasis, Clouds Inside Me et Tragedy parlent de conflits personnels de l’être humain.
Le titre Damned (o)fish/L.S.D. est un titre instrumental pourvu d’un magnifique solo de basse, chose rare car de qualité.
The Venus and the Moon est à mes yeux le titre le plus marquant. Des riffs puissants, magistraux et un chant avec des choeurs pour le renforcer.
Si vous avec un jour aimé un album de Doom Metal, je vous défie de ne pas apprécier celui-ci ! Doom rules eternally.

75/100

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