Après une reconnaissance mondiale sur les plus grands scènes, un EP (2009), un album (2011) et deux ans et demi de tournées, les français de Betraying the Martyrs posent leurs amplis en studio, accompagnés par la batterie du Russe Mark Mironov et du chanteur anglais Aaron Matts.
La recette sera la même que sur le précédent opus : un accordage un peu plus bas que la moyenne, une batterie puissante et rapide, ainsi que deux voix (le growl d’Aaron et le chant clair de Victor Guillet) et un clavier pour les parties un peu plus mélodiques. Les themes évoqués sont dans la même lignée que sur les précédents opus : un message positif envers la vie.
On attaque avec Jigsaw (qui a également été le second morceau dévoilé) : une base plus que solide pour nous montrer ce qu’il faut attendre de l’album, puisqu’il suivra globalement la même trame. Where the World Ends (premier extrait de l’album) dispose du riff le plus puissant de l’album. Un mélange de la guitare de Baptiste Vigier et la basse de Valentin Hauser le plus lourd qui soit, avec les harmonies aériennes de Lucas D’Angelo. Lors du refrain, le clavier refait également surface pour quelques passages atmosphériques plus qu’appréciables.
Après un détour vers un style plus symphonique avec Walk Away, le groupe signe son plus gros succès avec Let It Go, reprise de la chanson de La Reine Des Neiges de Disney. Véritable rouleau compresseur alternant couplets violents et refrains planants, ce titre est celui qui fera encore monter le groupe dans la sphère Metal, et qui permettra à certains de le découvrir si ce n’était pas encore fait. Au passage, le titre est d’une beauté en live…
L’Abysse Des Anges, titre exclusivement instrumental nous offrira une petite pause avant Phantom (Fly Away). Ce titre rejoint Where The World Ends en terme de puissance, mais aussi de qualité. La mixture prendra également avec What’s Left of You, bien que les riffs de ce titre soient un peu plus recherchés. Afterlife, réunissant clavier et batterie servira d’introduction à l’hommage qu’est Legends Never Die à Mitch Lucker. Sur cette chanson était prévu un duo avec le chanteur décédé, mais le groupe l’a remaniée pour en faire un hommage à leur ami disparu.
Lighthouse baignera dans le symphonique également grâce aux claviers, puis Your Throne introduira à merveille Our Kingdom (le morceau étant prévu à la base d’un seul trait), titre également extrêmement accrocheur du groupe.
Closure Found, le dernier morceau, sera écrite dans la même veine que Where The World Ends et Phantom (Fly Away) pour nous en mettre plein les oreilles une dernière fois.
Actuellement en pleine écriture de l’opus suivant, Betraying The Martyrs semblent vouloir relever le défi de faire mieux que Phantom, bien que la tâche soit des plus ardues. Fans de Deathcore, mais également de Death Metal Symphonique pourront y trouver leur compte !
80/100