Review 035 : PAIN – Dancing With The Dead

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Encore Peter Tägtgren ? En effet. Mais l’autre côté du génie cette fois ci. Créé en 1996 comme un « défouloir non Death Metal », Pain est le second projet du génie. Délaissant les rythmiques torturées du Death Metal, c’est pour placer des riffs de Metal Industriels que Pain a pris vie. Seul et unique maître à bord, Peter Tägtgren s’entoure de divers musiciens pour les lives. Depuis 2007, certains participent également à l’enregistrement en studio.

A mon sens, leur plus grand succès (bien que tous les albums de Pain à l’exception du premier furent classés dans les meilleures ventes en Suède) reste l’album de 2005, Dancing With The Dead. Pourquoi ? Parce qu’il est personnel, lourd à souhait et très entraînant. Restant dans un univers noir, Pain sait parfaitement nous transporter la ou il veut que l’on soit. Amateurs de claviers et de titres accrocheurs, ceci est pour vous !

Pain - Dancing With the Dead

L’album commence de manière simple avec Don’t Count Me On. Après une introduction rapide composée de claviers, les riffs lourds font leur entrée. Très peu de saturation cette fois ci pour la voix de Peter (malgré quelques effets), il nous prouve qu’il sait également maîtriser un chant clair impeccable. Same Old Song, titre épique de par les claviers et la batterie, on sent une progression jusqu’au chant. Si vous avez des problèmes de motivation, écoutez la en vous levant.
Nothing sera un peu plus brute, avec une intro moins longue. Les riffs sont plus directs, puis la chanson se calme. Une reprise des guitares sur un refrain entraînant qui nous parle de la peur de n’être rien aux yeux du monde. L’introduction de The Tables Have Turned est surprenante, mais collera finalement avec l’univers du groupe. Le chant est plus édulcoré, les riffs restent puissants, on garde une recette Pain plutôt classique, mais efficace.
Not Afraid To Die, c’est une autre petite pause « douceur », qui sera calquée sur le même modèle que la chanson précédente. L’album repart alors sur le riff d’intro de Dancing With The Dead. Chanson éponyme, elle a été écrite par Peter Tägtgren alors que son cœur a cessé de battre quelques secondes durant l’enregistrement des premières pistes de l’album. Une rythmique puissante et des paroles poignantes, c’est tout simplement le meilleur titre de cet album.
Tear It Up reprend une introduction surprenante, mais aura l’intérêt de proposer un riff parmi les plus lourds de l’album, de même que Bye/Die. Intégrant des chœurs, elle est particulièrement entraînante, et un clip vidéo a d’ailleurs été tourné pour cette petite perle. My Misery repart sur un tempo plus calme, mais avec des riffs extrêmement lourds une fois encore. Les couplets laissent présager un refrain plus puissant, pour peu qu’on connaisse un minimum le groupe.
A Good Day To Die mélangera riffs puissants avec un phrasé très rapide. Une nouvelle piste motivante pour la salle de sport à coup sur. Stay Away met en avant la basse, qui sera très fortement distincte sur tout le long de la chanson, tandis que The Third Wave, dernière chanson, reprendra exactement tous les éléments de l’univers de Pain. Une rythmique entraînante, une voix claire parfaitement maîtrisée, le tout sublimé par des claviers au son presque spatial.
Même si je préfère Hypocrisy à Pain, il est indéniable que Peter Tägtgren maîtrise les deux registres. Son dernier projet, Lindemann, est une sorte de mélange entre les univers de Pain et Rammstein, puisque le chanteur n’est autre que Till Lindemann. Un nouvel album de Pain est en préparation, et s’intitulera Coming Home. L’artwork est magnifique et laisse présager un retour tout en lourdeur aux racines du Metal Industriel.

90/100

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