Review 060 : Be’lakor – Of Breath And Bone

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Si vous connaissez l’univers Warhammer, vous avez probablement déjà entendu parler du démon Be’lakor. Eh bien c’est exactement ce personnage qui a inspiré les australiens pour le nom de leur groupe de Death Metal Mélodique. Be’lakor, c’est une aventure qui commence en 2004 lorsque John Richardson (basse), Shaun Sykes (guitare), George Kosmas (guitare/voix), Steve Merry (claviers) et Jimmy Vanden Broek (batterie) décident de jouer ensemble. Si Jimmy a quitté le groupe en 2015, il a été depuis remplacé par Elliott Sansom (Future Corpse, The Seaford Monster) et la motivation du groupe n’en a jamais pâti.

Très rares dans notre pays mais également dans le leur, le groupe est assez discret en terme de sorties. Seulement quatre albums de sortis, pas un titre de plus. Une peinture du français Gabriel Ferrier a été utilisée pour le troisième Of Breath And Bone, et c’est sur celui-ci que nous allons nous pencher. Si vous avez un casque à proximité, je vous conseille grandement son utilisation pour ressentir toute la grandeur du son du groupe. Les amateurs d’Insomnium nous auront déjà quittés pour planer à leur guise sur le son, n’est ce pas ?

Si le premier titre, Abeyance, met de temps à démarrer, on peut déjà constater qu’il dispose d’un fort potentiel mélodique. Tous les éléments s’imbriquent à merveille et si la guitare lead semble parfois quelque peu saccadée, c’est pour mieux apprécier les magnifiques riffs qu’elle offre par la suite. Remnants démarrera plus lentement mais implique beaucoup plus l’auditeur dans l’univers du groupe. Si vous avez accroché à celle la, vous ne pourrez plus arrêter l’album par la suite !

Fraught et ses guitares dissonantes se révèlera finalement à mes yeux la meilleure composition créée par le groupe, autant en terme de puissance que d’émotions provoquées par la musique. Si vous souhaitiez quelques samples et sons de violons, c’est vers Absit Omen que vous devrez vous tourner, alors que To Stir The Sea est une petite introduction acoustique pour la tempête qui va suivre.
Et cette tempête, c’est In Parting. Une déferlante mélodique de neuf minutes qui ne cessera de se relancer entre deux ponts plus calmes. Le groupe a visiblement décidé de terminer cet album avec des chefs-d’œuvre, puisque The Dream And The Waking est la suivante. Si le son est un peu plus lourd que sur la composition précédentes, les influences Death Progressif sont largement présentes et donnent au clavier le temps de s’exprimer avant la dernière composition. By Moon And Star offre au groupe une introduction parfaite pour la scène et un son épique au possible pour une marche entouré des froids paysages d’hiver. Le compagnon idéal de l’aventurier du dimanche !
Si le groupe a acquis une renommée qui grandit avec chaque album de façon assez phénoménale, la communication modeste qui accompagne ce succès en fait un groupe réellement à part. Leur éloignement géographique les dessert évidemment, mais ne perdons pas espoir de les voir fouler nos terres un jour !

95/100

 

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