Review 365 : Morpholith – Null Dimensions

Attendez vous à l’inattendu avec Morpholith.

Créé en 2015 en Islande, le projet s’articule autour de Snæbjörn, Víðir, Stefán, Hörður et Jónas. Les cinq musiciens sortent un premier EP en 2018, puis c’est Null Dimensions, qui est annoncé.

Deux titres peuvent peut paraître court, mais il n’en est rien. Le groupe démarre avec Orb, un titre de vingt minutes. Une introduction douce puis lourde, une rythmique entêtante, puis ce chant perçant. Il n’est pas forcément saturé, mais il s’adapte parfaitement aux tonalités prenantes et effrayantes du groupe. Le son est lourd mais aérien, angoissant mais plaisant, et le chant se transforme peu à peu, nous offrant parfois des hurlements, alors que le reste du groupe nous écrase méticuleusement. Monocarp, le deuxième morceau, est plus lourd, plus angoissant et plus sombre. Des effets viennent contraster la rythmique, puis c’est une dualité vocale qui s’installe. Entre chant clair et hurlements, le groupe nous dévoile son savoir-faire. Et c’est cette dualité vocale qui frappe, en plus de riffs pachydermiques et lancinants. Un break basse/batterie est à prévoir, puis les influences menaçantes surviennent à nouveau, proposant des harmoniques douces mais lourdes. Puis le groupe intensifie le potentiel violence et fait exploser sa rythmique jusqu’à la fin.

Il y a quelques semaines, je ne connaissais pas Morpholith. Et en une-demie heure, Null Dimensions a su me capter, m’intéresser, me fasciner, m’écraser et m’hypnotiser. Cet EP ne demande qu’une suite.

85/100

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