Review 389 : Profanity – Fragments of Solace

La machine Profanity est de retour.

Créé en 1993 en Allemagne par Thomas Sartor (guitare/chant), le groupe joue du Death Metal pur et dur. Au fil des années, Armin Hassmann (batterie) et Lukas Haidinger (basse, Distaste, Genocide Generator, Nervecell en live…) le rejoignent, et le groupe nous offre aujourd’hui Fragments of Solace, son quatrième album.

Le trio n’est pas seul aux manettes de cet album, puisque Dave Suzuki (Churchburn, ex-Vital Remains), Matt Sotelo (Decrepit Birth), Dmitry Orlov (Fetal Decay, Criminal Element, ex-Vomit Remnants), Terrance Hobbs (Suffocation, ex-Criminal Element) et Martin Bauer (ex-Profanity, ex-Obscura) les accompagnent.
On débute avec la très lourde Disputed Territory, une composition qui nous écrase littéralement sans oublier cet aspect Technique, mais également les racines Old School de la formation. Le mix laisse place à chaque instrument, et surtout aux leads perçants et malsains, tout comme sur Progenitor of the Blaze. Le morceau se focalise beaucoup plus sur les performances des musiciens, mais ne délaisse cependant pas les parties lourdes qui font également partie de la personnalité du groupe. Un rapide passage ambiant sur la fin laisse place à la chiadée Reckless Souls. A nouveau, le morceau tire profit des prouesses techniques des musiciens, tout en offrant une rythmique efficace sur laquelle ils placent habilement leurs différentes parties lead.
Plus longue, mais également plus ambiante, Where Forever Starts mêle l’intense technicité et la brutalité du groupe à des parties plus aériennes, tout en cultivant un aspect Prog riche et intéressant, ainsi que des riffs complexes et des changements de rythme. Towards the Sun est une composition plus brute, qui s’axe sur une violence ininterrompue et de plus en plus puissante, notamment grâce aux guests qui se greffent au morceau. Outre les hurlements Slam, on trouve également des leads perçants, tout comme sur Ceremony of the Rotten. Le morceau possède une puissance de frappe qui s’amorce grâce aux parties techniques, mais qui ne vous laissera pas indifférent du fait de sa rapidité et de son efficacité. On termine avec The Autopsy, un titre court mais qui frappe fort afin de laisser au groupe deux minutes pour nous frapper sans ménagement avant que l’album ne s’achève.

Profanity s’éveille à nouveau, et le Death Metal s’en retrouve marqué. Fragments of Solace mêle habilement puissance et technicité, ainsi que des apparitions très utiles et intéressantes de guests de qualité de la scène.

85/100

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