Black Hole Deity se dévoile avec un premier EP.
Intitulé Lair of the Xenolich, il est le fruit du travail de Cameron Pinkerton (basse/guitare/choeurs, ex-Chaos Inception), Mike Heller (batterie, Amahiru, Fear Factory, Malignancy, Raven, ex-System Divide…), Alec Cordero (guitare, Calcemia, Cruelty Exalted) et Chris White (chant, Blood Stained Dusk, ex-Chaos Inception, ex-Wormreich) depuis 2019.
Le Death Metal des américains est lourd, massif et teinté de quelques influences plus sombres, comme peut en témoigner Razed Earth Edict, le premier morceau. Des pointes de technicité se glissent dans l’avalanche de riffs, qui ne semble vouloir prendre aucune pause, ni même ralentir. Les hurlements du chanteur sont parfois couverts de quelques chœurs hurlés, comme sur Railgun Combat, un morceau qui prouve à nouveau que la rapidité et l’efficacité sont deux des maîtres mots du groupe. L’assaut semble sans fin, mais c’est après une partie lead effrénée que démarre Hypersleep Dementia. Un doux interlude sur lequel la guitare est accompagnée du violon d’Ally Storch-Hukriede (Ally the Fiddle, Subway to Sally, ex-Haggard), puis l’ouragan reprend avec Multiverse Incantations. Le morceau est assez groovy, mais également très martial, permettant au groupe de déployer des passages lourds tout en les garnissant d’une certaine technicité, mais aussi de sons intrigants. Lair of the Xenolich, le dernier titre, pioche dans des sonorités malsaines et Old School pour déployer une force de frappe inarrêtable du début à la fin, qui marque également la fin de cet EP.
Lair of the Xenolich est pour moi le premier contact avec Black Hole Deity, et il est positif ! Le groupe déploie une telle puissance, doublée d’une technicité et d’un son sombre durant ce quart d’heure de musique, qui me fait espérer plus rapidement !
90/100
