En ces temps troublés, Last Days of Humanity revient.
Quinze ans après son dernier album studio, le groupe formé aux Pays-Bas et mené par Hans Smits (chant) nous propose Horrific Compositions of Decomposition, qui fait suite à quatre albums et un nombre colossal de splits. Côté line-up, on retrouve Bas van Geffen (basse/guitare, F.U.B.A.R.) et Paul Niessen (batterie, F.U.B.A.R., ex-Maggots).
Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, c’est dans un Goregrind Old School que vous allez évoluer. Qu’est ce que le Goregrind ? Un dérivé du Grindcore, mais en plus gras, plus extrême, plus sanglant, plus lourd et plus agressif. Quelques samples inquiétants et gores accompagnent cette déferlante de violence pure, de patterns aussi accrocheurs qu’un crochet à viande, et ces hurlements aussi gras que l’incarnation du cholestérol. En vingt minutes, le groupe nous étale plus de trente titres extrêmement rapides (certains font moins de trente secondes), dont une cover du groupe suisse Fear of God, qui partage les mêmes bases qu’eux. Malgré la violence brute, les patterns Punk entraînants et les larsens contrôlés qui peuplent cet album, il nous donne envie de nous jeter contre le mur le plus proche tout en laissant notre instinct violent s’exprimer et de frapper tout ce qui passe à portée. Puis l’album prend fin, et on en veut encore.
Last Days of Humanity est revenu d’entre les morts pour nous faire mosher. Mettez de côté toute complexité, toute technicité et toute mélodicité, car Horrific Compositions of Decomposition nous présente de la graisse et de la violence pure. Et on aime toujours autant ça !
90/100
