Review 593 : To The Grave – Epilogue

To The Grave s’apprête à lâcher Epilogue, son nouvel album.

Quand je dis nouvel album, j’entends un remaster du précédent d’une part, et de nouveaux titres de l’autre, créés par Dane Evans (chant), Tom Cadden (guitare), Jack Simioni (guitare), Matt Clarke (basse) et Simon O’Malley (batterie) depuis l’Australie.

Comme je l’ai évoqué précédemment, l’album du groupe est séparé en deux parties. La première, composée des onze morceaux de leur précédent album Global Warming contient quelques petites surprises. L’album a été remasterisé pour donner à leur Deathcore pachydermique un son plus actuel, entre batterie sauvage, hurlements possédés et rythmique assassine. Breaks, moshparts, cris démentiels et violence pure sont au programme, mais le groupe n’est pas seul sur cette partie. On retrouvera Nic Webb (Alchemy) sur Holocaustralia: Global Warning, Jerry Chard (Vengeance) sur Ecocide, Daniel Macdonald (Wormtongue) sur Pest Control, Nick Adams (Justice For The Damned) et ses touches Hardcore sur Hell Hole, Blake Curby (Teeth) pour Slaughter Forever, Bailey Schembri (Iconoclast) et sa rage pour The Devil In Sheepskin, mais aussi Taylor Barber (Left to Suffer) sur Wastage, Rheese Peters (Babirusa) pour Skin Like Pigs et Alex Hill (Âme Noire) sur Seven Billion Reasons. Une belle liste de guests pour différentes touches de violence pure.
Là où le groupe nous offre du neuf, c’est à partir des huit derniers titres, avec la très courte mais extrêmement brutale Hear Evil, See Evil (The Haunting of 2624 Dog Trap Rd). Un Deathcore dissonant qui emprunte au Grind et au Slam, puis vient Miserable Summer, le dernier hit du groupe. Le morceau est long et étouffant, permettant au groupe de déployer toute sa dissonance avant de repartir dans la violence grasse et sanglante sur [-REC], un titre oppressant au groove prenant, puis Terrorist Threat nous frappe sans prévenir avec ses tonalités dérangeantes et sa hargne inattendue. On reste dans le groove et la modernité avec Kill Shelter, un titre immédiatement hypnotique, Death By A Thousand Cuts une composition créée uniquement pour faire exploser les fosses, mais aussi Recoil in Horror, un titre étrangement accessible. Pig squeal, growl, et hurlements divers se mêlent à des rythmiques violentes et efficaces, puis The Ghost of You vient clore l’album avec des accents de Metalcore planant.

To The Grave ne renie pas le passé, mais le groupe l’améliore. Epilogue fait le lien entre leur ancienne violence et la nouvelle, proposant moshparts, breaks et hurlements surpuissants en permanence, une recette efficace qui a déjà fait ses preuves !

80/100

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