Demonstealer continue sur sa lancée avec un nouvel EP.
Après trois albums entre 2008 et 2018, suivis par un EP en 2020, Sahil “The Demonstealer” Makhija (instruments/chant, Demonic Resurrection, Solus ex Inferis, Targe, ex-Reptilian Death, ex-Workshop) nous dévoile The Holocene Termination, ainsi que sa liste de guests.
Pour parfaire son EP, le musicien indien a fait appel à Eugene Ryabchenko (Fleshgod Apocalypse), Krzysztof Klingbein (Deadspawn), Simon Schilling (Marduk) et Robin Stone (The Amenta, Norse) à la batterie, Jeff Hughell (Six Feet Under) et Anton Zhikharev (Gorgasm) à la basse, ainsi qu’à Nick Padovani (Equipoise) et Fabio Bartoletti (Fleshgod Apocalypse) à la guitare et Veronica Bordacchini (Fleshgod Apocalypse) au chant.
The Holocene Termination, le titre éponyme, est chargé d’ouvrir les hostilités avec des mélodies dissonantes et une rythmique solide. Les hurlements bruts font accélérer le tempo, qui accueille un solo particulièrement planant. Le son épais continue de nous écraser, puis des choeurs apportent une touche ritualistique avant An Epoch Of Degradation, le second titre. Le son est plus agressif, plus sombre, et les leads fous dévoilent des tonalités tranchantes, alors que la section rythmique frappe sans retenue avant d’offrir un groove accrocheur. Les hurlements sauvages nous emmènent droit sur From Extinction Begins Evolution, un titre oppressant et lourd qui compte sur des parties un peu plus techniques. On découvre également quelques racines Old School dans cette démonstration d’agressivité grasse, puis un chant clair inquiétant rejoint les cris, alors que What She Creates, She Will Destroy nous dévoile une noirceur sauvage et vive avant d’accueillir un doux chant féminin. Le duo se répond avant un passage particulièrement imposant sur lequel Veronica mène la danse pendant que les musiciens lui offrent une base extrêmement lourde avant que le titre ne prenne fin.
Demonstealer fait partie des pionniers du Metal extrême en Inde, et sa créativité ne s’est jamais tarie. Avec The Holocene Termination, le musicien nous prouve une fois de plus que puissance, mélodies et noirceur se combinent à merveille au nom de la rage.
95/100