Review 953 : KHNVM – Portals To Oblivion

KHNVM continue sur sa lancée avec un deuxième album.

Après un premier album en 2019, le musicien bengali Showmik “Obliterator” Das (guitare/basse/chant, Nekrohowl, Homicide) a composé Portals To Oblivion, accompagné des allemands Martyr (basse) et Cassian (batterie).

L’album débute avec les percussions ethniques de Ethos Of The Otherly World, une introduction qui devient de plus en plus sombre avant que Portals to Oblivion ne vienne frapper avec la puissance du Death Metal. Des riffs Old School aux sonorités aussi solides que malsaines, des leads tranchants, un chant putride et des patterns efficaces, voilà ce que le groupe nous offre, tout en liant le tout avec une rage évidente. Le final nous dévoile des harmoniques entêtantes, puis Heretic Ascension propose des sonorités inquiétantes avant que la rythmique ne nous tombe dessus, tout en couplant sa violence avec des influences mystiques. L’introduction de Drink From The Chalice Of Suffering dévoile un son pesant et dissonant, puis c’est une rythmique grasse et groovy qui prend la suite, proposant des patterns accrocheurs avant que Baptized By The Father Befouled ne vienne nous agresser avec ce mélange entre puissance brute et dissonance. La rythmique ralentit pour proposer des influences Death/Doom poisseuses, puis le solo endiablé nous guide jusqu’à No Solace, un titre entêtant mais épais. La longueur du morceau lui permet de placer une lenteur pesante et des influences plus lancinantes entre deux accélérations grasses, puis c’est une fois de plus un solo qui nous mène jusqu’à Spectral Chaos, le dernier morceau. Sans surprise, les racines Old School sont plus que présentes, dévoilant une sorte de mélange entre de la mélancolie et de la puissance brute, tout en laissant une place de choix aux leads, qui se chargeront également de nous escorter jusqu’à la fin.

KHNVM sait comment fonctionne le Death Metal Old School, il n’y a aucun doute la dessus. Avec ces racines grasses, ce son lourd et ces hurlements poisseux, les musiciens placent des leads perçants, des influences lancinantes ou des tonalités ritualistiques, créant une originalité intéressante.

80/100

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