Review 1065 : Hammerfall – Hammer of Dawn

A l’aube de ses trente ans, Hammerfall sort son nouvel album.

Créé en 1993 en Suède, le groupe mené par Oscar Dronjak (guitare, Ceremonial Oath, ex-Crystal Age) et complété par Fredrik Larsson (basse, Death Destruction, ex-Crystal Age), Joacim Cans (chant, ex-Warlord), Pontus Norgren (guitare, Pänzer) et David Wallin (batterie, Pain en live) est fier de nous présenter Hammer of Dawn, son douzième album.

Le groupe attaque avec Brotherhood, une composition énergique et entraînante qui suit à la lettre les codes du Power Metal. Le vocaliste est toujours mis en avant, offrant quelques tonalités sombres soutenues par des chœurs, puis Hammer of Dawn, le titre éponyme, frappe avec sa rythmique martiale. Le groupe dévoile des éléments majestueux qui s’allient à merveille avec le morceau accrocheur, mais également quelques poussées vocales, alors que No Son Of Odin renoue avec des tonalités inquiétantes. Très accrocheuse, la rythmique nous dévoile des mélodies agressives mais entêtantes, qui se retrouvent dans les leads perçants, mais également sur Venerate Me, un morceau sur lequel le groupe accueille le légendaire King Diamond (Mercyful Fate) pour quelques choeurs. Les riffs épiques poussent le groupe à se surpasser tout en construisant une ambiance pesante, tout comme sur Reveries qui propose une quiétude sombre. On notera la performance vocale qui offre une diversité intéressante, mais également les choeurs puissants qui renforcent la rythmique à la perfection avant que Too Old To Die Young ne vienne proposer une énergie vivifiante. Côté rythmique, on reste sur quelque chose de solide et efficace, qui sait également faire place à quelques mélodies, puis Not Today nous replonge dans un groove tranquille. Une fois l’introduction passée, la Power ballad s’apaise à nouveau, proposant des couplets réalisés en duo entre le chant et une guitare claire. Live Free Or Die repart dans l’énergie brute, couplée à des leads inspirés, et le seul moment où le groupe nous autorise à respirer sera de courte durée. La fin de l’album se dessine déjà avec State Of The W.I.L.D., un titre qui démarre très lentement avant de renouer avec ce dynamisme entraînant et cette maîtrise instrumentale. Le point final est mis par No Mercy, une composition très motivante et accrocheuse, qui m’a personnellement rappelé les premières sorties du groupe.

Si Hammerfall est reconnu aujourd’hui, c’est en partie grâce à sa capacité à proposer une qualité constante. Avec Hammer of Dawn, le groupe est sûr de plaire à ses fans, en piochant dans des influences majestueuses ou des riffs solides.

75/100

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