Review 1069 : Insolvency – Illusional Gates

Insolvency sort son deuxième album.

Intitulé Illusional Gates, il continue dans la voie du son développé par Pierre Challouet (basse/chant), Valentin Gondouin (guitare/chant), Bruno BlackStard (guitare/chœurs) et Prosper Duffours (batterie) depuis quelques années.

L’album débute avec Blindness et ses tonalités rapidement accrocheuses qui frappent tout en se mêlant à des samples aériens. Les riffs efficaces et le chant, hurlé ou clair, deviennent vite entêtants tout en nous incitant à remuer la tête avec des influences modernes, alors que Torn Away Inside nous dévoile une certaine complexité lancinante. Le groupe injecte toujours son efficacité brute et son agressivité, créant un contraste avec les éléments plus doux et majestueux avant d’accueillir Ryan Kirby (Fit For A King) pour l’intense The Endless Maze, une composition entêtante. L’énergie déployée par cette composition très directe est très accrocheuse, puis le break dissonant nous mène à Mirage et sa douceur rattrapée par des sonorités modernes. Illusional Gates, le titre éponyme, prend la suite avec une rage brûlante soutenue par des samples majestueux, puis Last Call vient nous offrir des riffs aussi énergiques que motivants tout en accueillant des harmoniques légèrement plus complexes. Le chant propose également des parties intenses, alors qu’Another Fate nous dévoile une certaine quiétude apaisante que le groupe mêle habilement à ses racines énergiques. On continue avec Stranger World et ses racines Metalcore très marquées par la douceur et les influences planantes, puis avec Smother the Candle, sur lequel le groupe accueille CJ McMahon (Thy Art Is Murder). La rage brute s’exprime sur ce morceau, renforcé par les hurlements de l’invité, puis des parties plus calmes viennent apaiser le son avant qu’Oversight ne vienne prendre la suite avec ses éléments très remuants, ses leads perçants et sa moshpart lourde. Afterlight nous annonce la fin de l’album avec une courte instrumentale planante, puis Fade and Flow vient refermer l’album avec des influences Hardcore mêlées au son moderne et parfois mélodieux du groupe, qui compose parfaitement leur univers.

Avec cet album, Insolvency affirme sa place sur la scène Metalcore. Entre modernité et quelques racines Old School, le groupe dévoile avec Illusional Gates une volonté de conjuguer rage, mélodies et rythmiques motivantes. Un univers à creuser.

75/100

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