Review 1165 : Cavernlight – As I Cast Ruin upon the Lens That Reveals My Every Flaw

Cavernlight surgit de l’ombre avec son deuxième album.

Créé en 2006 aux Etats-Unis, le groupe composé de S // B (guitare/chant/claviers, Gâte), A // B (batterie/chant), B // J (basse/claviers) et Caleb Cheslock (guitare) annonce As I Cast Ruin upon the Lens That Reveals My Every Flaw, chez Translation Loss Records

L’album débute avec Accepting the Fate I’ve Crafted, un titre angoissant et mystérieux qui dévoile finalement une douce voix pour nous mener à travers la noirceur qui explosera après un long moment. La lenteur et la dissonance se parent d’une mélancolie pesante, qui ne cessera que pour laisser la place à Gaze into the Glow and Drift into Time, une composition qui propose des frappes martiales pour accompagner les harmoniques entêtante et des riffs aux effets dévastateurs. Les hurlements de désespoir se mêlent à la rythmique lancinante, qui continuera avec Material et sa douceur aussi sombre que malsaine. Le groove lent et écrasant sévit accompagné d’influences majestueuses, puis A Shimmering View nous place au centre d’une quiétude mélodieuse, menée par quelques murmures. Les éléments lourds et saturés sont toujours présents, mais ils se mettent au service du son imposant et planant, alors que The Ashes of Everything I’ve Failed to Be vient nous hypnotiser avant de révéler les sonorités abrasives et les hurlements viscéraux. La rythmique s’enflamme progressivement, atteignant son point culminant, puis s’éteint avant qu’As I Cast Ruin upon the Lens That Reveals My Every Flaw, le titre éponyme, ne vienne nous recouvrir de son oppression décadente. La violence brute sera contrastée par des éléments accrocheurs, puis Prelude viendra briser le rythme instauré avec une voix féminine en arrière plan qui accompagne des claviers très doux et relaxants. Le son apaisant nous mène à To Reconcile a Virulent Life, la dernière composition, qui renouera avec cette saturation lancinante, pesante et oppressante, pour nous offrir une dernière part de ce voile sombre, qui prendra fin après une explosion dévastatrice.

En découvrant Cavernlight, j’ai découvert un univers saturé et lancinant. As I Cast Ruin upon the Lens That Reveals My Every Flaw est un album lent, pesant et extrêmement sombre, qui sait parfaitement alimenter une atmosphère saisissante.

85/100

English version?

Laisser un commentaireAnnuler la réponse.