Le troisième album de Buried Realm arrive !
Créé en 2017 aux Etats-Unis par Josh Dummer (tous instruments/chant, Circaic), le projet s’oriente vers un mélange de Death Mélodique et Technique. En 2022, il nous dévoile Buried Realm, accompagné par Heikki Saari (Finntroll, ex-Amberian Dawn, ex-Norther) à la batterie, Ronnie Björnström (Blood Red Throne, Aeon, Paganizer, Centinex…) au mix/mastering et Pär Olofsson (Aborted, Abysmal Dawn, Exodus, Crisix, Pathology…) pour l’artwork.
L’album débute avec Entrance, un titre introductif assez calme et intense qui laisse le musicien nous offrir des leads intenses pendant que la rythmique arrive, juste avant de dévoiler Spectral Light, une composition sur laquelle le musicien invite Dean Arnold (Primalfrost, ex-Vital Remains) à le rejoindre dans cette vague de rage. Le son reste très mélodieux tout en dévoilant des patterns assez complexes et des parties vocales qui alternent cris viscéraux avec hurlements caverneux. Le son est très accrocheur, tout comme sur Poison Palace et ses harmoniques lancinantes, un titre où le musicien est aidé par Christian Münzner (Obscura, Alkaloid, ex-Necrophagist) à la basse. La base reste assez massive et efficace tout en proposant quelques parties plus dissonantes et malsaines, puis The Iron Flame revient sur des tonalités martiales en compagnie de Christopher Amott (Dark Tranquility, ex-Arch Enemy). La déferlante nous proposera des leads perçants et effrénés complétés par ces cris de rage, alors que Witch Bones se montre un peu plus majestueuse avec le clavier de Bob Katsionis (Outloud, ex-Firewind, ex-Nightfall). Le titre conserve son agressivité et sa violence brute, tout comme sur Where the Armless Phantoms Glide où le musicien est rejoint par Dan Swanö (Nightingale, ex-Bloodbath, ex-Edge of Sanity…) pour une performance vocale incroyablement puissante. Le reste du morceau reste dans la même dynamique avant qu’Elder Gods ne nous offre des riffs enflammés en compagnie de Christofer Malmström (Darkane). Sans surprise, le titre se montre très accrocheur et énergique en dévoilant des leads surprenants sur une rythmique massive et saccadée avant que Quicksand Memory ne vienne nous proposer des sonorités entêtantes. On retrouve à nouveau Christopher Amott sur ce morceau aux envolées épiques et transcendantes, puis l’album prend fin avec He’s Back (The Man Behind the Mask), une reprise d’Alice Cooper sur laquelle le maître du projet apposera sa touche ravageuse, donnant au titre de Hard Rock des sonorités tranchantes et puissantes.
J’avais aimé les premières sorties de Buried Realm, qui proposaient un Death Mélodique et Technique d’excellente facture. Mais avec Buried Realm, le projet a très clairement franchi un cap, lui permettant de ne pas avoir à rougir face aux maîtres du style.
95/100