Inhuman Condition est déjà de retour avec un second album !
Créé en 2020 aux Etats-Unis par Terry Butler (basse, Obituary, Denial Fiend, Left to Die, ex-Massacre…), Taylor Nordberg (guitare, Deicide, Ribspreader, Eye of Purgatory, ex-Massacre, ex-Wombbath…) et Jeramie Kling (batterie, Ex Deo, Ribspreader, Eye of Purgatory, Venom Inc., ex-Massacre, ex-Wombbath…), le groupe signe chez Listenable Insanity Records et sort son premier album en 2021, avant d’annoncer Fearsick pour 2022.
L’album commence avec The Mold Testament, un titre qui pioche autant dans le Death et le Thrash Old School pour créer une rythmique efficace sur laquelle les hurlements trouvent naturellement leur place. L’agressivité prend vie dans ces explosions plus rapides tout comme sur la brute et entrainante Recycled Hate où les musiciens placent des leads tranchants sur une base solide qui fera à coup sûr remuer les crânes. Place à la vitesse pour Caustic Vomit Reveries et sa dissonance typique du Death Metal, ainsi qu’à des cris d’outre tombe avant ce solo étrange qui fera revenir la rythmique brute avant I’m Now the Monster et ses riffs saccadés. Le groupe reste dans cette approche simpliste et entrainante à base de leur mélange ravageur parsemé de parties vocales rocailleuses ou de leads plus travaillés, puis King Con nous offre un moment de répit avec cette introduction inquiétante. Le son clair laisse rapidement place à une saturation martiale avant que les riffs ne reprennent leur place dans la violence, tout comme Hellucide et son groove intrigant. La rythmique saccadée suit le mouvement tout en plaçant des accélérations énergiques et des parties vocales massives, alors que Wound Collector se montre immédiatement épaisse et oppressante. La rythmique rapide ralentit parfois pour dévoiler des tonalités plus sombres avant de renouer avec cette rage effrénée, laissant Fencewalker proposer des éléments plus accessibles et groovy avant de laisser sa violence frapper. Le titre dévoile également un break plus majestueux couplé à des orchestrations effrayantes avant de laisser Where Pain is Infinity refermer l’album avec des sonorités lancinantes plus lentes qu’à l’accoutumée, qui débouchent inévitablement sur cette déferlante de rage à laquelle le groupe nous a habitués.
Bien que relativement récent, le line-up d’Inhuman Condition fait rêver. Les musiciens sont loin d’être des débutants, et leur expérience fait de Fearsick un album très solide qui aligne les riffs efficaces pour notre plus grand plaisir.
85/100