Review 1354 : Grave Digger – Symbol of Eternity

Il est temps de parler d’une légende du Heavy Metal, Grave Digger !

Créé en 1980 en Allemagne, le groupe connaîtra également d’autres noms, mais c’est sous ce patronyme qu’ils sortent vingt et un albums. Chris Boltendahl (chant, Hellryder), Jens Becker (basse, Bon Scott, ex-Running Wild), Axel « Ironfinger » Ritt (guitare, Domain, Hellryder) et Marcus Kniep (batterie/claviers, Temple of Your Soul, Veritates) annoncent la sortie de Symbol of Eternity chez Rock of Angels Records.

L’album débute avec The Siege of Akkon, une introduction épique et martiale qui nous conduit rapidement à Battle Cry, un titre solide et effréné qui dévoile quelques harmoniques agressives avant de laisser le chant guider la charge. Le refrain fédérateur n’aura aucun mal à s’intégrer aux prochaines setlists du groupe, laissant les choeurs et les leads donner un côté mélodieux au morceau, avant que Hell Is My Purgatory ne prenne la suite avec ses sonorités accrocheuses. Les racines Heavy du groupe se montrent très efficaces, combinant cette rythmique régulière avec les parties vocales puissantes, puis le groupe accélère le tempo avec King of the Kings, un titre qui revient sur ses influences Speed sans oublier le côté majestueux de leur Power Metal chantant. Symbol of Eternity, le titre éponyme, propose un chant plus sombre qui s’allie à des sonorités très douces, créant un contraste intéressant qui s’estompera lors des refrains entêtants et saccadés avant que Saladin ne nous offre une courte pause orientale. Nights of Jerusalem reste dans ces sonorités mystiques tout en y ajoutant la force de frappe du groupe ainsi que ses différentes voix avant Heart of a Warrior, un titre qui se montre rapidement aussi accrocheur que fédérateur. On imagine déjà le groupe créer des mouvements de foule sur ce titre, alors que la douce Grace of God nous proposera des parties plus calmes, entre deux riffs aux orchestrations épiques. Le morceau nous laisse avec Sky of Swords et ses harmoniques enchanteresses qui se transformeront rapidement en une rythmique guerrière et motivante truffée de choeurs entêtants, puis avec Holy Warfare, un titre tout aussi accrocheur aux guitares criardes. Côté chant, j’aurais juré entendre une ressemblance avec la voix rocailleuse d’une des légendes du Hard Rock disparue, puis The Last Crusade ralentit à nouveau le tempo pour laisser le groupe créer une ambiance pesante, presque mystique. La rythmique lente se renforcera légèrement avant le solo pour revenir à sa vitesse de croisière pour le final, juste avant que le groupe n’invite Vasilis Papakonstantinou, un chanteur grec, pour reprendre Hellas Hellas, l’un de ses titres. Plus joyeux que les autres, le morceau conserve tout de même ses accents Heavy accrocheurs pour refermer l’album avec ce duo improbable.

Si le nom de Grave Digger ne vous est probablement pas inconnu, c’est grâce à sa longévité mais également à sa régularité. Pourtant moins connu que d’autres formations de la même époque, le groupe prouve avec Symbol of Eternity que leur passion et leur ferveur est intacte.

85/100

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