Hammer of Dawn sort son deuxième EP.
Créé en 2019, le groupe sort Ketor, son premier EP, en 2021, suivi par Uzil, sa deuxième création, en 2022. Certains l’auront compris, le groupe composé de Zed Kelley (guitare), Beau Tilley (batterie), Stefano Franceschini (basse, Hideous Divinity, Aborted), Mac Smith (chant, Necropathy, Alterbeast, ex-Krosis) et Francesco Ferrini (orchestrations, Fleshgod Apocalypse) se base sur l’univers de Gears of War.
Commençons par Ketor, le premier EP du groupe, qui commence par l’introduction éponyme, révélant quelques sonorités inquiétantes créées par des claviers et des samples avant que Fleshless, le premier titre, ne vienne frapper. On remarque immédiatement la violence du son qui alterne entre riffs massifs et éléments techniques, mais également les parties vocales extrêmement puissantes, que ce soit dans le growl caverneux ou dans les screams perçants. The Palace of the Kantus prend la suite avec des éléments mystérieux qui appellent rapidement la rythmique massive et les hurlements, couplant des riffs efficaces avec des orchestrations majestueuses pour créer une vague de violence inarrêtable et saccadée, puis l’outro inquiétante nous mène à Wretches!, une composition surpuissante sur lequel le groupe accueille Sven de Caluwé (Aborted, Coffin Feeder, Fetal Blood Eagle, Bent Sea…) pour accentuer la violence brute déployée par les riffs rapides et lourds. Winter apporte un peu de groove aux riffs agressifs du combo sans renier l’atmosphère oppressante et sombre ainsi que la maîtrise des musiciens, puis l’EP prend fin avec Trinity of Worms, où le groupe invite Enrico H. Di Lorenzo (Hideous Divinity) pour un duo vocal incroyablement intense et massif qui colle parfaitement à l’agressivité ambiante.
Deuxième EP du groupe, Uzil débute avec Declaration of the Dark Horse, une composition qui nous remet immédiatement dans l’ambiance apocalyptique avec ce sample introductif épique, mais également avec des riffs massifs, rapides et agressifs, surmontés par les hurlements ravageurs du vocaliste. Le groupe accueille Filip Danielsson (Humanity’s Last Breath, In Reverence) pour donner à Vantablack une touche Deathcore planante incroyablement efficace et très sombre qui joue énormément sur les moshparts avant que Kryllstorm ne revienne dans des tonalités plus mélodieuses et aériennes. La violence reste bien évidemment l’élément principal de ce titre qui verra également des leads perçants créer des poussées énergiques pendant que les hurlements bruts nous dévoilent leur puissance, puis Oliver Rae Aleron Peters (Archspire) et Dallas Toler-Wade (Narcotic Wasteland, ex-Nile) rejoignent le groupe pour des ajouts vocaux massifs. Les trois vocalistes ont très clairement déchaîné l’Enfer sur ce titre à la rythmique impressionnante, suivie par des orchestrations épiques, puis il est déjà temps de clore l’EP avec 11th Gale (14 A.E.), une dernière composition massive et oppressante qui joue sur des tonalités pesantes avant que la rythmique ne s’enflamme pour atteindre sa vitesse de croisière et tout écraser sur son passage.
Hammer of Dawn est définitivement l’un des projets les plus agressifs de ces dernières années. D’abord avec Ketor, puis avec Uzil, le groupe nous dévoile son univers futuriste massif et travaillé tout en sélectionnant ses invités pour donner une véritable valeur ajoutée aux morceaux.
95/100