Review 1418 : Mother of Graves – Where The Shadows Adorn

Mother of Graves revient à la vie avec son premier album.

Après un premier EP en 2021, Brandon Howe (chant/claviers, Obscene, Summon the Destroyer), Chris Morrison (guitare, Harakiri), Ben Sandman (guitare, Harakiri), Corey Clark (basse) et Don Curtis (batterie) annoncent la sortie de Where The Shadows Adorn chez Wise Blood Records, avec un artwork de Paolo Girardi (ACOD, Burial, Creeping Fear, Firespawn, Inquisition…) et un mastering de Dan Swanö (Asphyx, Apophis, Bloodbath, Dark Funeral, Dissection, Hypocrisy).

Where the Shadows Adorn, le titre éponyme, nous ouvre l’album avec un clavier mélancolique qui finira par appeler une rythmique plus pesante et un chant massif sans oublier les mélodies entêtantes. La batterie deviendra plus intense avant de laisser place au silence, puis à Rain, une composition plus lente qui laisse les harmoniques planantes s’exprimer sous cette vague de sonorités lancinantes. Le groupe nous autorisera quelques moments de répit plus doux avant de laisser place à Tears Like Wine et sa mélancolie oppressante. Les leads envoûtants savent également faire parler les parties de claviers plus calmes, puis The Emptiness Of Eyes nous propose des harmoniques plus brutes. Les parties de chant deviennent également plus agressives et plus sombres, mais les sonorités martiales nous laissent avec la quiétude d’Of Solitude And Stone qui nous fait replonger dans les racines les plus intenses du style. Le break lancinant autorise un moment de répit, puis l’intensité refait lentement surface avec la saturation, suivie par la rythmique qui s’enflamme et devient plus énergique. Le break renoue avec la quiétude, puis le dernier refrain nous emporte jusqu’à Ghost In The Twilight et ses influences martiales qui laissent les sonorités les plus lancinantes renaître dans les leads. La rythmique lourde permet à ce chant pesant de trouver une base sombre pour étaler sa puissance, alors que The Caliginous Voice, le dernier morceau, permet aux tonalités les plus douces et mélodieuses de se frayer un chemin entre les influences plus brutes pour refermer l’album.

Mother of Graves continue son ascension dans les ténèbres pour mêler mélancolie et puissance brute. Les influences de Where The Shadows Adorn sont trouvables dans les pionniers du style, mais le groupe y apporte sa touche pesante et efficace.

80/100

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