Review 1467 : Iron Flesh – Limb After Limb

Iron Flesh revient porter les armes du Death Metal à la Française.

Créé en 2017, le groupe a déjà proposé deux albums très Old School. En 2022, Julien (chant/guitare, Withdrawn, ex-Otargos), Sylver (guitare, Death Lab, live pour Aephanemer, ex-Fall of Seraphs, ex-Heboïdophrenie), Seb (basse, ex-The Great Old Ones) et Guilhem (batterie, Allegiance) annoncent la sortie de Limb After Limb, leur troisième album, chez War Anthem Records.

Overthrow ov The Sermon ov God ouvre l’album avec une introduction pesante et mélodieuse avant de placer des riffs lourds et directs, accompagnés d’un chant brut sur des patterns agressifs. Le mix épais et Old School laisse des mélodies entêtantes nous envoûter tout en gardant des sonorités tranchantes tout comme sur Cursed Within et ses influences Black/Death sombres qui se mêlent à une rythmique groovy et accrocheuse. Les sonorités malsaines couplées aux interventions vocales sauvages s’éteignent peu à peu avant de laisser place à In Agony You Must Reborn et son blast ravageur qui chevauche des harmoniques planantes qui laisseront place à des riffs plus directs. Limb After Limb, le titre éponyme, reste dans l’agressivité pure couplée à ce son gras et éraillé qui laisse tout de même des parties plus calmes renforcer le contraste avec la brutalité pure tout en nous menant à la longue Blessed Be The Creators et sa dissonance oppressante. La lenteur des riffs emprunte au Death/Doom et à ses mélodies pesantes pour développer une ambiance malsaine avant que Sacrorum Profanationem, un titre assez court, ne vienne offrir des riffs ravageurs après une introduction inquiétante. Honor In Death revient dans un mélange oppressant, sombre et saturé pour laisser sa noirceur lancinante se propager en nous écrasant lentement, puis ce final occulte nous conduit à To Become One With The Dead et des influences plus agressives qui laissent blast et leads perçants jouer avec un break inquiétant. As Ghouls March On renoue avec les tonalités grasses accrocheuses et et brutes des influences Old School pour développer une base efficace à des harmoniques dissonantes et entêtantes, puis l’album prend fin avec Procession of Living Cadavers et ses tonalités macabres illustrées par le violon avant que la rythmique n’offre une place à des leads mélancoliques sur ce titre instrumental.

Pour être honnête, j’ai été impressionné par Iron Flesh. D’un Death Old School basique, le groupe a développé des tonalités plus mélodieuses, plus oppressantes et surtout plus marquées, qui font de Limb After Limb un album indispensable.

95/100

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