Review 1479 : Udånde – Slow Death-A Celebration of Self-Hatred

Udånde revient pour son deuxième album.

Après une première sortie acclamée l’an dernier, le Danois Rasmus Ejlersen (guitare/chant/basse) situé en Slovaquie annonce Slow Death-A Celebration of Self-Hatred chez Vendetta Records.

Il est aidé par le batteur Nicko “Lord Acheron” Veres (AIN, Darktimes).

L’album débute avec l’introduction mélancolique de I’m Not a Pessimist, I’m a Realist, que le Black Metal abrasif et Old School viendra nous écraser pour nous déverser un flot de noirceur complété par un chant caverneux massif. Le son très régulier nous hypnotise sans mal, laissant Who Got Diagnosed Years Later venir couper net la rythmique pour nous offrir un moment de flottement avant de laisser la saturation s’embraser à nouveau. La vague de riffs couplée à des patterns de batterie agressifs progresse jusqu’à s’éteindre pour laisse and Denied All Sense and Reason prendre la suite avec un son assez lancinant qui accueille quelques leads tranchants et une basse entêtante. La lenteur du morceau colle parfaitement à l’ambiance oppressante, tout comme I Mean, Who am I to Blackout et son introduction macabre qui nous mène à une rythmique effrénée. Les leads dissonants apportent une dimension éthérée au titre, toujours dirigé par ce chant imposant qui ne nous autorisera à reprendre notre souffle qu’avec We Should Welcome the Suffering, et ses douces premières notes. Même lorsque le son saturé refait surface et accélère, on ressent cette quiétude réconfortante et entêtante qui s’achèvera avec Remember Not to Praise the False King, le dernier morceau, qui fera revivre les sonorités lancinantes, couplées à ce chant pesant. Vers le milieu du titre, des frappes ritualistiques accompagnent quelques douces notes, puis la fureur explose à nouveau pour nous mener à cette frappe finale.

Le son d’Udånde est brut et oppressant. Bien qu’encore jeune, le projet s’est construit sur les racines d’un Black Metal Old School et glacial, faisant de Slow Death-A Celebration of Self-Hatred une véritable pépite pour les amateurs du genre.

90/100

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