Black Pestilence sévit à nouveau.
Créé en 2008 par Valax (basse/chant, Ravenous) au Canada, le groupe a débuté en tant que projet solo, puis a commencé à recruter des musiciens en 2012. En 2018, Davey Hellfire (batterie, Ravenous, Viathyn) et Daniel Toews (guitare) le rejoignent, et annonce cinq ans plus tard la sortie de Chaotic Wisdom, le septième album.
Mortal Rift nous ouvre l’album avec un sample relativement moderne et inquiétant, suivi par des riffs agressifs entre Black Metal Old School et influences Punk énergiques. Les parties vocales ne font que renforcer la puissance du son, qui placera des leads chaotiques et vaporeux avant de nous conduire à A Life of Evil et à sa rythmique accrocheuse, à nouveau truffée d’effets futuristes. La rage ne faiblit jamais, même lors du break inquiétant qui nous ramène rapidement à sa vitesse de croisière, puis The Devil’s Connection prend la suite avec des tonalités relativement joyeuses qui seront assombries par l’arrivée du chant morbide. Le contraste reste intéressant, laissant les riffs s’enflammer sur la fin, avant que Chaos and Carnality ne propose ses riffs saccadés entêtants complétés par les quelques bruits qui se greffent naturellement au mélange. La charge finale redouble de violence en nous menant à Aspect of Darkness, qui débute par une alarme qui annonce la vague de fureur et ses sonorités empruntées à la science-fiction. Le groupe invite Mark Russell du groupe Citizen Rage à venir poser sa voix sur Infernal Might, un titre tout aussi efficace et entraînant dont les racines Punk sont évidemment renforcées, puis les musiciens se servent d’une introduction aux racines Industrial pour débuter Animus, le long dernier morceau, avant d’y coupler leur base énergique et entêtante pour créer des vagues d’énergie pure.
Black Pestilence a sa propre approche du Black Metal, mêlant une base brute aux influences Punk avec des éléments futuristes étranges. Chaotic Wisdom est très court, mais il permet d’avoir un bon aperçu de la rage du groupe.
75/100