Review 2087 : Cercenatory – Goresphere

Embarquez pour un tour autour de la Goresphere de Cercenatory.

Huit ans après un premier album, le groupe composé de Fernando “FerGore” Álvarez (chant), Adolfo “Executioner” Iglesias (basse), David “S’ngnac” Márquez (guitare) et Gerson “Gers Grind” Puello (batterie) dévoilent leur deuxième album chez Comatose Music.

Inspiré par les pointures du Brutal Death Metal, le groupe va commencer par nous présenter un sample mi-religieux, mi-horrifique intitulé Devoured By Shadows : Annales Imminentis Exilium avant d’enchaîner avec des riffs lourds et saccadée sur Inquisitor Vortex Soul Torturing. Blast et patterns bruts se complètent à merveille sous les grognements bestiaux du vocaliste, laissant les harmoniques torturées apparaître de temps à autre tout comme sur Through The Deep Thoughts Of Tartarean Sadistic Cannibalism qui aligne à son tour les éléments les plus agressifs du style du groupe à pleine vitesse. Les musiciens nous accordent un très court break avant de reprendre en nous menant à He, Who Stands Upon Holy Corpectomies, titre tout aussi ravageur aux mix Old School implacable mais qui sert parfaitement la technicité des riffs. Un sample apocalyptique assure le relai avec Into The GoreSphere, laissant les leads criards s’exprimer à nouveau sur les passages les plus hachés du morceau qui nous moleste sans discontinuer avant qu’Infernal Festival Of Lecherous Dismemberment ne place son groove brut et dévastateur sous une batterie omniprésente qui ne vient toutefois pas gâcher la puissance des autres instruments. L’horreur revient sur l’introduction de Crucified, Gutted, Desecrated, suivie par des une nouvelle salve de riffs sadiques et sans compromis, puis le groupe ne perd pas un seul instant pour nous piétiner avec Macabre Trepanation Orgy In Hell’s Dungeons et ses accélérations viscérales. La violence de ce morceau semble interminable, mais Abyss Of Impaled Religious Incandescent Torches va finalement prendre sa place pour déployer ses propres frappes et sa rythmique massive au rythme de sauvagerie ambiante, puis c’est avec Phalaris Bull Seraphic Extermination & Infinite Carnage que le groupe mettra fin à son album avec une dernière séance de torture qui met en évidence sa complexité et sa puissance.

Cercenatory s’était fait discret, mais le retour du groupe s’effectue dans la violence la plus brute. Goresphere respecte à la lettre les codes du Brutal Death Metal Old School, plaçant ça et là quelques samples pour nous laisser respirer entre deux riffs dévastateurs.

90/100

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