Faites place à GHØSTKID.
Fort du succès de son premier album qui l’a conduit sur la route ainsi que dans quelques festivals européens, le groupe mené par Sebastian “GHØSTKID” Biesler (chant, ex-Eskimo Callboy) accompagné de Jappo van Glory (guitare), Chris Kisseler (guitare), Stanislaw Czywil (basse, To The Rats And Wolves) et Steve Joakim (batterie, Zornheym) annonce en 2024 la sortie d’Hollywood Suicide.
Les musiciens attaquent avec HOLLYWOOD SUICIDE et son mélange aussi moderne qu’apocalyptique qui laisse hurlements et riffs simples mais agressifs rencontrer une base électronique inquiétante. Quelques parties de chant clair donnent un côté fédérateur au refrain avant que le son ne s’adoucisse sur S3X et sa mélancolie lancinante mais très surprenante, prouvant que le groupe sait également imposer son univers sur des éléments plus lents avant de s’enflammer à nouveau sur FSU qui saura évidemment motiver son public en live. Les refrains restent intenses et accrocheurs, mais c’est sur le break que l’explosion sera la plus forte, créant un véritable contraste avec l’inquiétante HEAVY RAIN, où chant clair et Trap s’allient pour teinter la composition avec une certaine noirceur planante, tout en proposant quelques parties plus lourdes. Le final saisissant nous conduit à VALERIE, composition assez courte et intrigante où le frontman place sa voix sur une instrumentale assez calme avant de revenir sur l’énergie brute avec BLACK CLOUD, que les racines Metalcore enflamment sans mal, laissant cependant les refrains renouer avec des patterns plus simples. L’album continue avec UGLY et ses claviers angoissants qui donnent aux riffs une ambiance pesante tout en conservant les quelques vagues d’agressivité qui nous mènent à BLØØD et son approche stressante couplée à une fureur pure jetée à pleine vitesse. Tout dans ce morceau nous incite à nous briser la nuque en hurlant, puis c’est en collaboration avec le producteur allemand INHUMAN que le groupe donne sa touche étouffante à MURDER, nouvelle composition qui mélange des influences Industrial variées et entraînantes, quoique très obscures. DAHLIA renoue avec des claviers imposants qui encadrent l’avancée entre les vagues d’énergie déchaînée puis le groupe place une touche de glamour gothique à HELENA DRIVE, sa dernière composition, créant un voile de fausse douceur étrange où le groupe referme l’album sur une note très différente.
GHØSTKID n’a pas fait taire sa fureur sur Hollywood Suicide, offrant des explosions dévastatrices qui incluent toujours plus d’influences pour vous faire bouger par tous les moyens possibles tout en prenant des risques. A confirmer sur scène !
85/100