Review 2276 : Spawned From Hate – Elective Amputation

Spawned From Hate reprend son massacre.

Après deux EPs et une démo, le groupe anglais composé de David Hudson (basse), Daniel Phipps (chant) et Ewan Gibb (guitare, Beautician, Vortices), aidé par Giulio Galati (batterie, Nero Di Marte, ex-Hideous Divinity) dévoile Elective Amputation, son premier album, chez Brutal Mind.

On commence fort avec Unchained Unbound qui alterne sans mal double pédale et blast sous des riffs et hurlements massifs, ainsi que quelques harmoniques cinglantes qui donnent à leur Brutal Death des touches inquiétantes. Le titre deviendra plus saccadé pour sa deuxième partie qui nous mène à la violence similaire de Butcher My Master, la composition suivante, où les musiciens martyrisent leurs instruments pour nous offrir une véritable vague de violence pure. Intravenous Violation prend la suite pour compléter ce déchaînement de rage permanent que le groupe nous propose avec un groove accrocheur, tout comme l’assommante Bane Consumption qui assume son approche Old School explosive et désordonnée qui fait sa puissance. L’album continue avec la malsaine Oppressor qui propose un son un peu plus lent mais beaucoup plus étouffant où le combo se plaît à glisser leads criards et hurlements possédés, mais la vitesse refait surface sur la spasmodique PDU qui déverse tous ses éléments sans nous accorder un seul moment de répit. Le groupe progresse jusqu’à Hereditary Hatred, titre relativement similaire au précédent qui possède tout de même des patterns plus complexes, puis jusqu’à Supreme Being où on reconnaît l’influence de la scène américaine et sa puissance de frappe quasi-illimitée que ce soit à toute allure ou plus lentement, puis l’album se termine avec Elective Amputation, la composition éponyme, qui ne ménage pas les musiciens en proposant un tempo ultra élevé pour coller à la violence.

Spawned From Hate a trouvé une recette efficace, et le groupe l’applique sans mal. On retrouve évidemment de la violence pure dans Elective Amputation, mais les musiciens ne se privent pas pour placer ça et là quelques touches de lourdeur ou de technicité bienvenues pour rythmer l’album.

80/100

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