Review 2309 : Duskwalker – Underground Forever

Underground Forever marque la troisième étape de Duskwalker.

Formé au Canada en 2018, le groupe composé de Joey Scaringi (chant, Varius), John Robinson (guitare), John Neadow (basse, Ocular Trauma) et Cale Costello (batterie, ex-WretchedPain, live pour Lutharo) signe avec Black Lion Records pour la sortie de ce nouvel album.

Crippled At The Core nous propose un groove accrocheur pour démarrer l’album sur un rythme énergique, et l’addition des parties vocales ne fait que renforcer la violence du morceau. Le growl caverneux augmente l’impact des harmoniques cinglantes tout comme sur The Loss où les influences Thrash tranchantes rencontrent la puissance brute du Death Metal et de ses frappes ravageuses, mais également des solos vifs et inspirés. La hargne ne redescend pas avec Never Going Back, morceau sur lequel les foules risquent de se déchaîner totalement en entendant son rythme agressif, puis le groupe revient à des influences Old School marquées avec Underground Forever, qui place des racines Heavy Metal et des choeurs fédérateurs vers sa fin pour compléter la mélodie entêtante. City On A Cemetery dévoile des sonorités mystérieuses avant de revenir à sa rythmique martiale, mêlant finalement les deux pour créer un résultat dissonant qui contraste avec les passages les plus rapides, puis Posing Corpses s’attaque à la lourdeur avec des sons plus lents. L’oppression ne durera pas, puisque les musiciens accélèrent pour créer des riffs saccadés avant de freiner à nouveau sur l’épaisse Artillery Communion, renforcée par des palm-mutes étouffants qui laissent à peine passer quelques leads stridents. Nouveau changement de tempo pour Vanquisher qui revient aux bases du Thrash/Death sauvage en déversant sa fureur par vagues, incluant tout de même un passage dédié aux solos, puis Blasted Past Extinction s’oriente parfois vers des touches de Black/Death pour donner cet aspect plus sombre aux sursauts de vigueur qui apparaissent parfois dans le mélange entraînant. Le groupe ralentit à nouveau avec des harmoniques inquiétantes pour donner à Inhaling The Dust Of Bones sa teinte terrifiante, mais les mélodies viennent parfois contrebalancer l’atmosphère suffocante en y apportant une touche de douceur, laissant finalement le titre sombrer dans le silence.

Avec Underground Forever, Duskwalker étend son panel de sonorités, donnant à son Thrash/Death énergique des tonalités parfois plus lourdes ou sombres. Je ne demande qu’à avoir la confirmation de la puissance du groupe en live !

85/100

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