Review 2324 : Powerwolf – Wake Up the Wicked

Day 1 - 4 - Powerwolf

Powerwolf donne sa nouvelle messe.

En 20 ans, la meute composée d’Attila Dorn (chant), Matthew Greywolf (guitare, ex-Flowing Tears), Charles Greywolf (guitare/basse, ex-Flowing Tears, ex-Heavatar), Falk Maria Schlegel (claviers, ex-The Experience) et Roel van Helden (batterie, Zero Hour, ex-Subsignal…) a gravi les échelons, et nous propose aujourd’hui Wake Up the Wicked, son douzième album studio.

On retrouve l’univers des loups dès les premiers instants de Bless ’em With the Blade, que ce soit les riffs vifs doublés de l’atmosphère majestueuse, les parties vocales fédératrices, ou encore l’inépuisable énergie de leur Power Metal accrocheur. Le titre est étonnamment court, mais il s’offre tout de même un solo avant le final, puis l’intensité redescend quelques instants avec Sinners of the Seven Seas, suivi par les choeurs, puis c’est la voix d’Attila qui nous guide à travers sa rythmique simple en proposant des moments plus martiaux. Même constat avec Kyrie Klitorem, qui malgré ses éléments symphoniques très sombres nous laisse parfois presque seuls avec le vocaliste comme seul repère, puis nous donne envie de scander les refrains avec lui avant que Heretic Hunters n’adopte des influences Folk intrigantes pour développer ses riffs. Le chant apporte des touches plus enjouées puis c’est avec 1589 et ses faits historiques que le groupe revient à son approche imposante, presque froide, qui permet aux guitares de se démarquer avant que Viva Vulgata ne retourne aux choeurs religieux qui accompagnent les moments les plus solennels. Les tonalités sombres apparaissent à nouveau sur Wake Up the Wicked, qui adopte des patterns Old School agressifs et saccadés en s’adoucissant à peine sur les refrains, puis les riffs bruts sont à nouveau troqués pour des harmoniques plus joyeuses pour accueillir Joan of Arc, composition qui laisse les faits rencontrer la touche Powerwolf. Thunderpriest me rappelle quelques anciennes compositions du groupe, que ce soit avec la rage de l’instrumentale ou ces refrains unificateurs qui feront chanter les foules avant de repartir sur leurs bases Heavy Metal grâce à We Don’t Wanna Be No Saints. Les claviers et autres orchestrations complètent toujours aussi bien les riffs simples des guitaristes, puis c’est avec une dimension d’abord progressive puis plus directe Vargamor vient progressivement mettre un terme à l’album, tout en proposant un ton relativement sombre.

La recette de Powerwolf n’a pas changé, et elle est toujours aussi efficace. Bien que ses compositions soient légèrement plus courtes qu’à l’accoutumée, Wake Up the Wicked permet aux loups de continuer leur ascension, et de faire chanter les salles.

85/100

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