Review 2353 : Deliver the Galaxy – Bury Your Gods

Deliver the Galaxy rappelle ses héros.

Créé en 2010, le groupe mené par Matthias Mente (guitare/chant, ex-Varg) et Christian Rockstedt (guitare), complété par Danny Stoye (basse) et Ludwig Sieber (batterie) revient cette année avec Bury Your Gods, son troisième album, chez Massacre Records.

On démarre avec un piano inquiétant et une voix cybernétique sur Ancient Alien, une introduction moderne et sombre qui nous lâcher rapidement sur la lourde Bury Your Gods, composition éponyme où les musiciens proposent une approche saccadée. Quelques harmoniques plus aériennes viennent compléter le tableau, pendant que les parties vocales accrocheuses nous accompagnent jusqu’à Insetopia où l’approche groovy s’ajoute aux leads entêtants et aux rugissements, puis le son devient étrangement très accessible sur l’accélération finale grâce aux claviers. Passage à l’allemand pour Unsterblich, où le non-germanophone que je suis note une touche d’agressivité supplémentaire confirmée par des éruptions soudaines en fin de titre, puis le groupe revient à des tonalités entraînantes avec Get Down, empruntant au Metalcore ses élements énergiques et presque festifs qui seront extrêmement efficaces pour motiver la foule. L’atmosphère s’assombrit à nouveau avec Dead Planet et ses percussions intrigantes, mais la rythmique reprend le dessus pour proposer des patterns plus vifs, puis les musiciens nous offrent un court moment de répit avant de repartir dans la fureur brute sur Live.Die.Repeat, mêlant des riffs explosifs avec un refrain fédérateur et quelques mélodies entêtantes. On continue avec la mystérieuse mais longue introduction de Shadows, où le chant clair succèdera aux murmures, créant un univers relativement apaisant tout en se renforçant pour le climax final qui mène à Path Of Existence où le son redevient groovy et écrasant par moments, mais il se transforme aussi parfois en refrains majestueux. L’étincelle se rallume également pour Deathlight où des racines Power Metal viennent donner un côté épique à la composition, usant tout de même d’une dualité entre chant clair et saturé pour conserver la rage, puis Serpent’s Lament retrouve son approche effrénée doublée de palm-mutes pour accentuer la lourdeur. L’album touche à sa fin avec In Retrospect qui nous emporte dans l’espace avec une touche de mélancolie, en particulier sur ses derniers instants, puis PE3 vient y mettre la touche finale avec une instrumentale moderne planante, qui reste dans la lignée du morceau précédent.

L’approche moderne de Deliver the Galaxy permet de donner à Bury Your Gods une touche accrocheuse, que ce soit avec les tonalités cybernétiques ou les riffs énergiques. L’album est relativement bien rythmé, ce qui rend hommage aux touches de rage.

75/100

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