Review 2370 : Blitzkrieg – Blitzkrieg

Retour de la légende Blitzkrieg.

Créé en 1979 sous le nom de Split Image, le groupe change de nom à l’arrivée du vocaliste Brian Ross (Satan, ex-Avenger). Aujourd’hui seul membre “fondateur”, il est accompagné par son fils Alan Ross (guitare, Tysondog), ainsi que Matt Graham (batterie, King of the Wild Hunt), Liam Ferguson (basse) et Nick Jennison (guitare) pour annoncer la sortie de Blitzkrieg, onzième album du groupe, chez Mighty Music.

L’album débute dans la plus pure tradition du NWOBHM avec You Won’t Take Me Alive, qui mêle riffs solides, mélodies et parties vocales motivantes rejointes par les choeurs avant de partir dans des envolées criardes. Les leads nous mènent à l’énergique The Spider, où le groupe adopte quelques influences Thrash pour donner à sa rythmique solide une dimension plus agressive, tout comme sur Dragon’s Eye qui prend immédiatement la suite pour nous entraîner dans sa charge motivante. Les harmoniques entêtantes se greffent à la perfection à la base vive, puis le groupe adopte un groove sec grâce à la section rythmique pour faire d’If I Told You un titre parfait pour fédérer lors des concerts. Le chant et les guitares se répondent naturellement tout en laissant basse et batterie nous guider jusqu’à Vertigo qui accélère à nouveau et propose quelques parties plus techniques, notamment lors des solos ou de ce dernier break où les différentes voix se mêlent. Un sample radio vient nous offrir un moment de répit avant qu’Above The Law ne prenne la suite avec des patterns Old School saccadés d’où les leads explosent de temps à autres, mais le titre nous surprendra avec quelques moments plus calmes qui vont créer un contraste avec la virulente I Am His Voice. Les musiciens profitent d’un tempo plus élevé pour se déchaîner tout en conservant les harmoniques furieuses, mais on notera un passage plus sombre avant le final tout comme l’ambiance oppressante de The Night He Came Home que l’on associe sans mal aux anciens films d’épouvante comme Halloween (les plus fervents auront déjà reconnu le thème à la guitare). L’album prend fin avec la longue On Olympus High – Aphrodite’s Kiss où le groupe mélange ses influences pour créer durant ces huit minutes et demie de mélodies planantes une approche plus lancinante et symphonique.

Avec son expérience, Blitzkrieg était attendu au tournant, mais le groupe a parfaitement su relever le défi et proposer un album rythmé et accrocheur. Blitzkrieg suit parfaitement les règles du Heavy Metal et s’autorise quelques libertés intéressantes.

75/100

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