Review 2388 : Thorium – The Bastard

Reprise des hostilités chez Thorium.

Actif depuis 1997, le groupe composé de Michael H. Andersen (chant, Empire Drowns, A Sun Traverse), Jens Peter Storm (guitare, Pitch Black, ex-Dominus), Jesper Nielsen (basse, My Empty Room), Daniel Preisler Larsen (batterie, Tons) et Jose Cruz (guitare, Pitch Black) dévoile The Bastard, son sixième album, via Emanzipation Productions.

L’album a été enregistré par Michael H. Andersen au chant, Jesper Nielsen à la basse, ainsi que Rogga Johansson (Down Among the Dead Men, Stass, Furnace, Massacre, Megascavenger, Ribspreader…) aux guitares et Thomas Ohlsson (Stass, ex-The Project Hate MCMXCIX) à la batterie, sauf pour le titre Mesmerize, où ils ont fait appel à Henrik « Heinz » Bastrup Jacobsen (Bloodgutter, ex-HateSphere). Les solos sont signés Jens Peter Storm, Jose Cruz et Jonas Lindblood (Puteraeon).

Les musiciens attaquent avec Eclipsed, un pur produit de Death suédois aux riffs agressif qui nous offrent tout de même quelques mélodies entraînantes pendant que le vocaliste se déchaîne. Le rythme ralentit légèrement avec Over The Mountains, mais quelques sursauts d’énergie saccadés sont prévus pour conserver l’intensité du morceau qui n’hésite pas à proposer des leads entêtants tout comme sur Nightside Serenade où les parties mélancoliques rencontrent la rage ainsi que des parties vocales plus aiguës qui renforcent l’intensité des refrains. Le son s’alourdit avec Pest, une nouvelle composition remuante qui développe l’approche la plus épaisse des danois, tout en laissant une place à la guitare lead avant de continuer dans l’oppression avec Not Equals qui propose des tonalités inquiétantes avec ses guitares dissonantes qui éclosent dans les vagues de puissance pour nous écraser. It All Comes Back To Me Now prend la suite en revenant aux hurlements viscéraux, comme sur les refrains qui deviennent aussi sauvages qu’obsédants, à l’inverse d’Underground qui revient aux bases de la musique du groupe en proposant une leçon d’efficacité brute avec des riffs relativement simples, mais dévastateurs. Infamy débute avec un solo aux influences Heavy torturées, mais le groupe revient très vite à ses racines grasses et ultra-saturées, ce qui crée un contraste intéressant avant de revenir à l’angoisse sur Legacy Of The Forgotten, qui propose des patterns plus irréguliers. Les deux voix se relaient pour faire vivre la rythmique, puis Mesmerize adopte des relents de Thrash pour compléter la base furieuse, et ainsi refermer l’album avec une touche légèrement différente.

The Bastard permet à Thorium de continuer son chemin dans le Death Metal. Avec l’expertise des musiciens, le groupe ne peut que proposer un son agressif mais mélodieux dans la plus pure tradition de l’Old School !

85/100

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