Review 2436 : Entheos – An End to Everything

Il se passe quelque chose chez Entheos.

Un an et demi après leur troisième album, Navene Koperweis (tous instruments, ex-Animals as Leaders, ex-Animosity) et Chaney Crabb (chant) dévoilent leur nouvel EP, An End to Everything, chez Metal Blade Records.

On débute avec An End to Everything, la composition éponyme où groove et technicité se combinent harmonieusement pour accueillir les vociférations de Chaney tout en proposant une certaine dissonance planante en arrière-plan. Quelques parties de chant clair viennent apporter un contraste intéressant à la violence avant qu’All for Nothing ne nous piétine à son tour grâce à une batterie survoltée et saccadée qui colle parfaitement au reste de l’instrumentale. Le titre est relativement lourd, en particulier sur la fin, rejoignant Life in Slow Motion où le duo est résolument plus agressif, plaçant une rythmique sauvage et quasi-ininterrompue, avec seulement quelques moments de répit jusqu’au larsen qui signe le passage à A Thousand Days, où la progression dans la violence reprend. La vocaliste se diversifie également pour proposer des refrains relativement planants et intenses, puis le groupe met déjà fin à sa création avec Return to Me, la seule des compositions qui n’avait pas encore déjà été révélée, et qui s’ancre plus dans les racines Prog du groupe, avec tout de même ses éruptions de violence et sa batterie bouillonnante.

Le message d’Entheos reste mystérieux, mais le groupe reste fidèle à lui-même, proposant sur An End to Everything une véritable continuité de Time Will Take Us All. Leur travail reste extrêmement qualitatif, bien que l’EP soit un peu court.

85/100

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