Review 2453 : High Parasite – Forever We Burn

2024 marque la naissance d’High Parasite et de sa “Death Pop”.

Créé par Aaron Stainthorpe (chant, My Dying Bride), Sam Hill (guitare, Hellbound Hearts), Jonny Hunter (guitare, Black Falcon), Tombs (basse/chant, Hellbound Hearts) et Dan Brown (batterie), le groupe signe chez Candlelight Records puis dévoile son premier album, Forever We Burn.

On retrouve Greg Mackintosh (Paradise Lost, Strigoi, Host, ex-Vallenfyre) à la guitare et aux claviers, ainsi qu’Heather Thompson (Tapping the Vein) aux choeurs.

L’album débute sur Forever We Burn, un titre d’abord assez mystérieux puis qui représente parfaitement le concept de “Death Pop” aux tonalités enjouées mais assez sombres. La voix d’Aaron fait évidemment des merveilles, que ce soit lors des passages clairs ou saturés en compagnie d’Heather, puis les riffs redeviennent inquiétants sur My Syndrome où la dissonance revient en force pour accompagner une mélancolie au groove accrocheur. Les parties lentes ne durent jamais et laissent place à une férocité Old School qui créent un contraste, tout comme sur Grave Intentions où grognements et voix claire se mêlent pendant que les leads volent librement sur la rythmique. Le morceau sonne véritablement joyeux, les seules traces de noirceur étant ce chant agressif, mais Wasn’t Human prend la suite pour le teinter de touches plus lancinantes aux racines Gothiques marquées, laissant la guitare nous hypnotiser avant que Concentric Nightmares ne prenne la suite, s’ancrant définitivement dans la lourdeur. La dualité agit également sur cette composition, entre batterie vive et les guitares pesantes, mais elle s’efface légèrement sur Hate Springs Eternal pour n’apparaître que sur les refrains, conservant ces claviers à la limite du Post-Punk pour apaiser les parties vocales. On continue sur l’entraînante Parasite, composition où les mélanges vocaux reviennent pour dynamiser une rythmique assez saccadée aux influences Industrial assez évidentes, puis le groupe s’offre des tonalités plus imposantes et majestueuses sur Let It Fail tout en conservant des moments de duo intéressants. Le morceau est relativement accessible mais se repose tout de même sur les embrasements réguliers d’Aaron avant de céder sa place à Widowmaker et à son introduction apaisante, brisée par des vociférations furieuses et une rythmique plutôt dynamique que le groupe conserve pendant toute la durée du titre. Le son ralentit puis rejoint We Break We Die et à son atmosphère Electro dansante qui fera finalement la part belle à Heather, lui donnant plus d’importance sur les refrains relativement tragiques, créant une coexistence intéressante.

High Parasite affirme une identité marquée sur Forever We Burn. Ce premier album du projet s’ancre dans une dualité permanente entre douceur, sons entraînants et éléments plus bruts, lui donnant un rythme assez intéressant, mais également très accessible.

85/100

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