Nouvelles incantations pour Feral Forms.
Le premier EP du groupe sortira rapidement après sa création, mais en 2024, Federico (chant), Ciro (guitare, Fierce), Paolo (basse, Claustrum, Grime) et Chris (batterie, Affliction Vector, Grime, ex-The Secret) signent avec Everlasting Spew Records pour la sortie de Through Demonic Spell, leur premier album.
On commence dans l’oppression avec l’approche très bruitiste de Monastery Raid, mais le groupe se montre rapidement très agressif, mettant en avant un son Old School et des patterns efficaces. Quelques rares pointes plus mélodieuses viennent déranger le côté abrasif de la rythmique avant de laisser place à Under The Banner Of Hell qui adopte le ton malsain du Black Metal sur certains leads perçants, mais on sent que le groupe reste ancré dans la fureur brute. On reste dans des tonalités similaires avec la massive Titanomachia où les harmoniques nous lacèrent à leur tour, n’offrant que très peu de répit à nos oreilles en les martyrisant continuellement avant de ralentir un peu pour passer à Angelcide, titre très court qui emprunte au Grind pour un maximum de violence. On repart à une allure plus modérée sur Sadistic Inner Hate, où les musiciens vont coupler la noirceur et le son dissonant à des riffs féroces sous les vociférations bestiales, puis Antichrist Congregation nous propose un ton plus imposant, presque solennel et occulte avant de se lâcher à nouveau, et de reprendre sa vitesse de croisière. Les musiciens nous autorisent à reprendre lentement notre souffle avec Prelude qui sonne d’abord inquiétant, puis l’assaut est donné, et il durera un court moment pour finalement faire place nette pour Hellish Nuke, le dernier morceau, qui proposera des accélérations explosives sur une rythmique déjà bien agressive avant de se laisser mourir dans un larsen.
La brutalité est l’ingrédient principal chez Feral Forms. Entre Black malsain et Death sauvage, le groupe fait de Through Demonic Spell un condensé de violence brute aux influences Old School assumées. L’album n’est pas accessible, mais il reste dévastateur.
85/100
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