Review 2513 : Kruelty – Profane Usurpation

Nouvelle claque de la part de Kruelty.

Après un second album ravageur l’an dernier, le groupe japonais dirigé par Zuma (guitare/chant, Cadaveribus, Without Defeat), Seina (basse) et Mani (batterie, Without Defeat) dévoile Profane Usurpation, son nouvel EP, via Closed Casket Activities.

Absolute Terror débute avec un sample inquiétant, qui rassemble cris et piano, mais la saturation arrive rapidement et nous frappe en plein visage avec une rythmique sauvage surmontée de vociférations massives. La touche brutale du groupe et ses racines Hardcore nous donnent envie de faire des moulinets avec nos bras et nos jambes, et le groupe en profite pour ajouter des accélérations bien agressives avant que Profane Usurpation, le titre éponyme, ne sévisse à son tour. La recette est similaire, autant en terme de riffing que d’efficacité, et les éruptions de rage redoublent d’intensité pour nous piétiner en rejoignant Bloodless Mankind, où un court instant de répit nous autorise à reprendre notre souffle avec ce cri de terreur en arrière-plan. La rythmique agitée est bien entendu de retour pour nous fracasser la mâchoire telle un ouragan incontrôlable qui accélère et freine inlassablement jusqu’à ce que No Fear of Judgement ne prenne sa place avec une animosité similaire et des choeurs tout aussi vindicatifs que le chant principal très communicatif qui colle également très bien à ce passage plus lent et apocalyptique.

La scène japonaise a toujours été très qualitative et prolifique, peu importe le style, mais Kruelty se démarque ces derniers temps. Leur line-up a bien évolué, mais les musiciens gardent leur ligne directrice, et font de Profane Usurpation un véritable uppercut.

95/100

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