Review 2663 : Nydvind – Tetramental II – Telluria

Vingt-cinq ans pour Nydvind, ça se fête !

Pour Richard Loudin (chant/guitare, ex-Bran Barr, ex-Monolithe), Nesh (guitare/basse/bouzouki, Azziard, End of Mankind, ex-Bran Barr) et Geoffroy Lacarrière (guitare, Azziard, Paths to Deliverance) ainsi que leur label Malpermesita Records, il est temps de sortir Tetramental II – Telluria, leur quatrième album.

L’album commence avec la douceur de Telluria, composition éponyme assez lancinante qui s’assombrit dès que le chant apparaît, lui donnant cette part d’agressivité qui contraste avec le son majestueux de l’instrumentale. Les riffs accélèrent et  profitent de leurs influences Black Metal pour nous piétiner avant de s’apaiser à nouveau et se parer de leurs touches Folk plus douces et aériennes, développant des mélodies finalement renforcées par la saturation et les choeurs avant de passer naturellement à Thanetian Sublimity. L’atmosphère reste assez similaire, profitant à la fois de la puissance des riffs et de la quiétude des harmoniques qui nous enveloppent dans leur voile dissonant avant que la voix n’intervienne, d’abord en parlant puis en rugissant avant d’adopter des tonalités épiques et mélancoliques. Heart of the Woods – Part 2 prend la suite en proposant une référence à leur premier album, tissant un son plus pesant au sein duquel on avance lentement pour finalement nous faire piétiner par des sursauts d’énergie, puis la quiétude reprend sa place avant de nous ballotter à nouveau jusqu’à Ebony Sanctum. C’est à nouveau le calme qui nous attend, mais il est rapidement suivi d’influences Doom/Death mais aussi de ses touches légères comme le chant clair qui rendent le morceau assez accessible et envoûtant jusqu’à ce que Dance of the Ages ne vienne prendre sa place. On retrouve également ce son brumeux qui devient parfois plus lourd et sombre mais qui retourne toujours à sa délicatesse originale, à l’inverse d’Into the Pantheon of Absinthia qui nous propose très rapidement une touche ténébreuse et qui va régulièrement l’accentuer pour donner corps à son rideau d’oppression aux rares moments de flottement.

Entre Black Metal mélancolique et racines Pagan féroces, Nydvind trouve des compromis pour laisser parler son coeur. Tetramental II – Telluria est un album assez diversifié qui saura autant contenter les amateurs de l’ambiance pesante que ceux qui ne jurent que par la rage.

85/100

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