Review 2852 : Warmen – Band Of Brothers

Warmen est plus soudé que jamais.

Pour ce nouvel album, Band Of Brothers, Janne Warman (claviers, ex-Children of Bodom, ex-Kotipelto) Antti Warman (guitare, Exlibris), Jyri Helko (basse, Oceanhoarse), Seppo Tarvainen (batterie, Wretched Path, ex-The Scourger) et Petri Lindroos (chant/guitare, Ensiferum, ex-Norther) renouvellent leur partenariat avec Reaper Entertainment.

L’album débute avec Band of Brothers, la composition éponyme qui propose une rythmique solide à bonne allure, rapidement rejointe par les parties vocales furieuses qui contrastent avec le son du clavier plus léger. Nul doute que le morceau est parfait pour la scène, proposant une double pédale ravageuse, mais on enchaîne assez vite avec One More Year qui revient aux racines du Death Mélodique et propose des passages Old School assez agressifs, liés à des leads épiques et travaillés. On enchaîne avec la toute aussi belliqueuse Nine Lives qui n’hésite pas à s’adoucir sur les refrains, laissant harmoniques et claviers calmer le jeu avant de revenir à la charge, puis le ton s’assombrit sur When Doves Cry Blood, proposant une rythmique parfois plus minimaliste tout en restant sur une approche faite de vagues d’agressivité. Les leads sont également plus tranchants tout comme sur Out for Blood qui reste ancré dans les riffs saccadés et la touche très brute, alors que Kingdom of Rust viendra nous envelopper dans ses claviers majestueux d’où naissent des harmoniques furieuses pour alimenter le mélange motivant. March or Die nous entraîne sur une touche à nouveau très saccadée et martiale faite de moments virulents, mais également d’autres plus entêtants alors qu’Untouched nous offre des éléments plus planants qui créent un contraste avec les déferlantes que le groupe nous sert depuis le début de cet album. Nouvelle source d’énergie avec Coup de Grâce qui prend la suite entouré de ses claviers aériens et solennels, mais le morceau aurait mérité de durer un peu plus, laissant vite sa place à Dethroned qui fait le parfait compromis entre toutes les influences du groupe. Les parties s’enchaînent, puis on se retrouve pris au piège par le groove de The Kiss of Judas, dernière composition qui endosse à la perfection le rôle de point d’orgue de l’album avec une puissance et une intensité redoutables.

Après l’accueil réservé à leur retour, Warmen s’est remis au travail, et le résultat est plus que satisfaisant ! Band Of Brothers est un album qui nous emporte sans prévenir dans sa déferlante et qui ne nous laisse pas un seul instant de répit !

90/100

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