Review 2880 : Imperialist – Prime

Décollage imminent pour Imperialist.

Toujours signé chez Transcending Obscurity Records, le groupe américain composé de Sergio Soto (guitare/chant), Bryant Quinones (guitare), Joshua Alvarez (basse) et Rod Quinones (batterie) dévoile en 2025 son troisième album, Prime.

L’épopée débute fort avec Starstorm, première composition qui ne perd pas un seul instant nous dévoiler ses mélodies entêtantes avant de les coupler à une fureur entraînante et à des parties vocales agressives. Le long hurlement avant le solo en surprendra plus d’un, puis le morceau ralentit un peu avant de faire place à Beneath the Sands of Titan où l’on retrouve toute la froideur du groupe, donnant aux harmoniques une saveur particulière, en particulier lors des passages les plus planants et mélancoliques. La rage marquera la fin du morceau, qui débouche sur Depravity Beheld où l’on retrouve d’abord ce son lancinant suivi par l’approche Old School plus brute et malsaine, que le groupe va métamorphoser un moment en son majestueux avant de passer la main à I A.M., titre également assez calme à première vue puis plus sauvage. Blast et riffs saccadés vont une nouvelle fois très bien ensemble, tout comme avec ce solo chaotique ou les cris perçants, mais le groupe semble décidé à nous accorder un instant de répit sur Heavens Sunder, interlude qui démarre très lentement avec quelques douces notes. La rythmique s’enrichit mais reste apaisante, à l’inverse de Final Hours qui s’abandonne immédiatement à la violence, mais qui tissera quelques moments fédérateurs plus accessibles tout en restant très sombre avant de finir avec ce lead presque douloureux. Retour à la sauvagerie sur Union Of The Swarm qui propose une intro très abrasive suivie de mélodies perçantes et même d’un passage un peu groovy avant de nous ensevelir sous ses harmoniques, notamment le solo final, suivi par Nocturnal Eon qui accélère à nouveau le mouvement. Le morceau reste assez constant dans sa violence, ne ralentissant légèrement que pour laisser la guitare lead oeuvrer un moment, puis c’est avec la même puissance qu’il nous mène à la dernière composition, A Ghost Abandoned, qui en plus d’être la plus longue se trouve également être la plus progressive, proposant des passages parfois presque mid-tempo extrêmement accrocheurs, mais tout de même quelques explosions une fois la moitié du titre passée avant de ralentir pour laisser notre esprit peu à peu revenir à la réalité.

Depuis que je connais Imperialist, le groupe n’a jamais fait de faux-pas. Le groupe n’en est pas à son coup d’essai, mais on peut véritablement parler de coup de maître sur Prime, un album glacial et parfaitement rythmé qui ne laisse aucun temps mort.

95/100

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