Review 2890 : Year of the Goat – Trivia Goddess

Year of the Goat revient nous hanter.

Avec ce nouvel album, nommé Trivia Goddess, Thomas Lucem Ferre Sabbathi Eriksson (chant/guitare), Mikael Mihailo Popovic (chant/claviers/guitare), Jonas Erik Waldhuber Mattsson (guitare/choeurs), David Hakan Andreas Olofsson (guitare), Daniel Melo Ortega (batterie), Marko Kardum (basse) et Elin Gardfalk (choeurs) continuent leur collaboration avec Napalm Records.

N’étant pas familier avec l’univers du groupe, mais n’écoutant que ma curiosité, je débute l’écoute avec The Power of Eve, première composition assez douce et presque guillerette qui devient plus mystérieuse lorsque les parties vocales entrent en jeu. Le titre retrouve son énergie sur les refrains accompagnés de ces claviers intrigants, et si le titre semble s’essouffler il repartira de plus belle vers son solo puis vers l’éponyme Trivia Goddess où on se laisse facilement prendre dans la danse. Un groove assez pesant est à l’oeuvre sur ce morceau où les choeurs se font plus insistants, en particulier ceux d’Elin qui répondent parfaitement au chant masculin, mais c’est dans une ambiance presque ritualistique que le titre nous mène à Kiss of a Serpent, titre encore plus occulte et intrigant. Les parties vocales sont également différentes, contribuant à rendre l’atmosphère pesante, mais les claviers illumineront finalement la rythmique pour mieux rejoindre Mét Agwe dans une mélancolie palpable, affichant des influences Stoner grasses avant de s’apaiser. La composition est assez longue, affichant clairement ses différences lors de sa progression, passant d’une touche maussade à des moments plus joyeux aux accents 70’s avant de laisser place à The Queen of Zemargad qui pioche à nouveau dans les tonalités mystérieuses d’un Hard Rock chaud, mais toujours groovy. Le morceau est assez court, et l’accélération finale nous mène à la brumeuse Alucarda qui profite d’abord de quelques éléments dissonants avant de donner à sa rythmique de vrais moments entraînants lors des refrains, alors que The King of Damnation choisit une approche beaucoup plus lourde et étouffante façon Doom pour nous conter son histoire. Les racines les plus apaisantes ne sont cependant jamais trop loin pour permettre aux claviers de s’insérer dans les refrains, et j’ai bien cru que le titre se finirait avec le break, mais le groupe s’embrase à nouveau avant de passer la main à Crescent Moon qui nous hypnotise grâce à ses harmoniques. Le morceau reste très accessible et entêtant, presque même mielleux sur la fin avant de laisser The Witch of the Woods proposer des patterns plus progressifs et travaillés, notamment sur la guitare lead, profitant de passages presque ritualistiques où la vocaliste se laisse posséder pour nous guider vers la fin de l’album.

Bien que très éloigné de mes styles de prédilection, Trivia Goddess m’a convaincu sans mal. Year of the Goat exploite des tonalités Old School enivrantes pour parvenir à ses fins, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe sait de quoi il parle en matière de sonorités aériennes façon années 70 !

75/100

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