
Villain of the Story revient nous jouer un mauvais tour.
Signé chez Out Of Line Music, le groupe venu du Minnesota composé de Christian Grey (chant), Cody Crook (chant), Cody Pauly (guitare), Page Brownie (basse) et Max Greene (batterie) dévoile en 2025 Convergence: Two Minds In One, son nouvel album.
L’album débute avec le piano assez calme de Shame, qui développe soudainement une rythmique plus lourde aux influences modernes, laissant le beat accompagner le chant clair avant que la saturation ne revienne. Le morceau a des airs de power ballad, jouant avec une certaine mélancolie avant de revenir à la charge avec Broken Promises qui se montre immédiatement plus énergique, accueillant rugissements et riffs agressifs pour compléter les éléments précédents et créer un contraste sur lequel le groupe va jouer. La moshpart furieuse est assez efficace, mais What Do You See in Me retourne aux influences Alternative teintées de Hip-Hop pour un titre assez court, alors que Face It nous fait retrouver avec bonheur le son groovy et accrocheur aux racines Nu Metal. La section rythmique offre une base parfaite aux vocalistes qui se répondent et coopèrent sur certains passages, alors que l’on observe une touche plus douce sur The First Time où le chant clair est de loin majoritaire. Le ton dansant se renforce parfois avec la saturation, puis The Love You Took Away prend la suite avec une atmosphère plus inquiétante, suivie de riffs nettement plus bruts et sauvages, confirmant que les musiciens ont eu raison de le choisir comme single, et qu’ils auront tout intérêt à le jouer sur scène. On enchaîne avec Waves qui reste dans cette fureur ambiante, proposant quelques passages saccadés mais également ce moment intense en chant clair au centre du titre, puis Ishimura nous offre un instant de répit avec son sample introductif où une voix appelle à l’aide avant d’être piétinée par des riffs assez simples mais puissants. Quelques ajouts cybernétiques nous plongent dans l’angoisse pendant que les musiciens se déchaînent, restant dans cette approche très moderne avant de finalement rendre les armes, non sans nous avoir dévoilé Two Minds in One, le titre éponyme, qui est l’un des plus agressifs de l’album et qui ne nous que très peu de moments de flottement, jouant principalement sur la lourdeur et le blast, en particulier sur la fin.
L’univers de Villain of the Story est inspiré par de nombreux éléments allant du Metalcore au Hip-Hop, et on remarque une grande diversité sur Convergence: Two Minds In One. Si j’apprécie plus certains titres que d’autres, l’album reste assez cohérent.
70/100