
Quelques questions au groupe danois de Crossover/Thrash Swartzheim à propos de la sortie de leur premier album, Wounds.
Bonjour et tout d’abord, merci beaucoup de m’accorder un peu de votre temps ! Comment présenteriez-vous le groupe Swartzheim sans utiliser les étiquettes musicales telles que “Thrash Metal”, “Crossover” ou tout autre sous-genre ?
Swartzheim: Nous sommes comme un rottweiler agressif venu du Danemark.
D’où vient le nom Swartzheim, et quel est le lien avec la musique que vous jouez ?
Swartzheim: Niels (guitare rythmique) était en colonie de vacances en Suède et a entendu parler de la mythologie nordique. Il a un peu oublié le vrai nom de l’un des sept royaumes, qui est Swartalfheim, mais il a trouvé que ce dont il se souvenait était cool. Mais le nom n’a rien à voir avec notre musique. Nous jouons du Crossover/Thrash et toutes nos chansons ont pour thème la colère.
Swartzheim sortira son deuxième album, Wounds, en décembre. Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà reçu des commentaires ?
Swartzheim: Nous trouvons cool d’avoir quelque chose qui nous représente vraiment sur le plan sonore, et les anciennes chansons ont été retravaillées pour que tout soit à jour. Nous avons reçu de bons retours. Les gens l’ont apprécié !
Comment résumeriez-vous l’identité de Wounds en trois mots ?
Swartzheim: Haine, dégoût de soi et frustration.
Swartzheim a vu le jour en 2018 et est encore un jeune groupe, mais voyez-vous déjà une évolution par rapport à vos débuts ? Que ce soit au niveau de la composition, du jeu ou de la synergie entre les membres du groupe.
Swartzheim: Il y a beaucoup moins de discussions et, sur le plan sonore, nous avons trouvé notre propre son. Au lieu d’être fortement influencés par le Thrash Old School, nous sommes également très influencés par le Hardcore et d’autres genres, d’où la description “Crossover” de notre son.
Comment se déroule le processus de création au sein du groupe ?
Swartzheim: Nous avons toujours des riffs qui constituent la base de la chanson, puis nous la construisons. Toutes les chansons sont écrites en live dans la salle de répétition et testées en live au préalable.
Le son du groupe est un mélange rageur d’influences Thrash. Quels groupes citeriez-vous comme vos principales influences ?
Swartzheim: Pantera, Sepultura, Power Trip, Slayer, Exodus, Biohazard, Suicidal Tendencies, Hatebreed, Alice in Chains, Jesus Piece, Speed, pour n’en citer que quelques-uns.
Où trouvez-vous votre inspiration pour créer de la musique et écrire des paroles ?
Swartzheim: Pour les paroles, ce sont les situations merdiques de la vie quotidienne, comme les gens qui sont ignorants et méchants les uns envers les autres, et les gens en général qui se foutent complètement des autres. Pour la musique, cela vient du fait d’écouter d’autres groupes et de les voir en concert, car la scène musicale au Danemark est très riche, mais aussi simplement des idées qui nous viennent parfois à l’esprit.
Avez-vous une chanson préférée sur Wounds ? Peut-être la plus intense pour vous personnellement, ou la plus difficile à réaliser pour l’album.
Swartzheim: Spitting Nails, parce qu’elle est intense.
Pensez-vous vous être améliorés en tant que musiciens/compositeurs avec ce nouvel album ?
Swartzheim: Oui, beaucoup. Je pense que nous avons trouvé notre propre son et que nous avons beaucoup appris sur la façon de structurer une chanson. Nous sommes également devenus meilleurs dans la maîtrise de nos instruments.
Le groupe n’est signé sur aucun label depuis ses débuts, est-ce un choix que vous avez fait pour rester indépendants ? Comment se passe la collaboration avec Oktober Promotion et Blood Blast Distribution ?
Swartzheim: Oui, nous avons eu des offres, mais nous voulons attendre le bon contrat et pour l’instant, sortir un album indépendamment était ce qui nous semblait le plus logique.
Je n’ai jamais eu l’occasion de voir Swartzheim sur scène, comment vivez-vous un concert de votre point de vue ? Avez-vous des rituels avant ou après les concerts ?
Swartzheim: Avant les concerts, nous nous détendons et buvons quelques bières avant de monter sur scène. Nos concerts sont généralement assez endiablés. Nous essayons de nous déchaîner autant que possible et le public suit généralement.
Quelle est la prochaine étape pour Swartzheim ? Avez-vous des projets après la sortie de l’album ? Aimeriez-vous partir en tournée ?
Swartzheim: Pour l’instant, nous sommes en train de réserver notre tournée pour l’album et d’essayer de pénétrer le marché européen. Nous aimerions beaucoup partir en tournée dans l’Union européenne et jouer dans les grands festivals, c’est notre rêve et c’est ce vers quoi nous tendons. Nous travaillons également sur le prochain album.
Y a-t-il des artistes avec lesquels vous aimeriez collaborer ? Que ce soit pour une chanson, un album, une pochette…
Swartzheim: Nous aimons faire nos propres choses. Cela dit, nous aimerions beaucoup travailler avec le producteur Arthur Rizk pour notre prochain album.
Avez-vous déjà entendu parler de la scène Metal française ? Y a-t-il des groupes que vous connaissez et appréciez ?
Swartzheim: Headbussa est plutôt cool. Ils jouent du Beatdown Hardcore. Nous ne connaissons pas vraiment la scène Metal française, nous ne connaissons que les grands festivals comme le Hellfest. Mais nous aimerions beaucoup aller en France.
Si je vous demandais de créer une affiche avec Swartzheim en tête d’affiche et trois autres groupes pour la sortie de Wounds, avec quels groupes aimeriez-vous jouer ? Même les réponses irréalistes sont acceptées.
Swartzheim: Power Trip, Obituary et Gulch.
Dernière question amusante : à quel plat compareriez-vous la musique de Swartzheim ?
Swartzheim: De la Monster blanche, et des Marlboro Reds. Ça te frappe dans les couilles et ça fait le boulot !
C’était ma dernière question, merci beaucoup de m’avoir accordé de votre temps et pour votre musique, je vous laisse le mot de la fin !
Swartzheim: Merci de nous avoir reçus !
A few questions to the Danish Crossover/Thrash band Swartzheim about the released of their first full-length, Wounds.
Hello and first of all, thank you very much for your time! How would you introduce the band Swartzheim without using the musical labels, such as “Thrash Metal”, “Crossover” or any other subgenres?
Swartzheim: We are like an aggressive rottweiler from Denmark.
Where does the name Swartzheim come from, and how do you link it to the music you play?
Swartzheim: Niels (rhythm guitar) was on a summercamp in Sweden and heard something about Norse mythology and he kinda forgot what the real word was for one of the seven realms which is Swartalfheim but then he thought what he remembered was cool. But the name has nothing to do with our music. We play Crossover/Thrash and all our songs are anger themed.
Swartzheim will release its second album Wounds in December. How do you feel about it? Do you already have any feedback?
Swartzheim: We think it’s cool to have something that truly represents us soundwise and the old songs we had been retouched so everything is up to date. We have received good feedback on it. People have been enjoying it!
How would you sum Wounds’ identity up in only three words?
Swartzheim: Hate, Self-loathing and frustration
Swartzheim began back in 2018, and is still a young band, but do you already see any evolution compared to the very early days? Whether it is about composing, playing, or the synergy between the band’s members.
Swartzheim: A lot less discussion and soundwise we have found our own sound and instead of being heavily influenced by Old School Thrash we are also very influenced by Hardcore and other genres hence the Crossover description for our sound.
How does the creation process happen within the band?
Swartzheim: We always have riffs which have the foundation for the song and then we build it up and all songs are written live in the rehearsal space and tested live beforehand.
The band’s sound is an angry melting of Thrash influences, which bands would you quote as your main influences?
Swartzheim: Pantera, Sepultura, Power Trip, Slayer, Exodus, Biohazard, Suicidal Tendencies, Hatebreed, Alice in Chains, Jesus Piece, Speed are some of the many.
Where do you find your inspiration to create music and lyrics?
Swartzheim: Lyrics-wise it is shit situations in daily life such as people being ignorant and shit to each other and people just in general not giving a shit for other people. Music-wise it comes from listening to other bands and seeing them live as the music scene in Denmark is very fruitful but also just from ideas in our heads that come up sometimes.
Do you have a favorite song on Wounds? Maybe the most intense for you personally, or the hardest one to achieve for the album.
Swartzheim: Spitting Nails because it goes hard.
Do you think you improved yourself as a musician/songwriter with this new record?
Swartzheim: Yes quite a lot. I think we found our own sound and learned a lot about how to structure a song and we have become better at our instruments too.
The band is not signed on any label since its beginning, is it a choice you made to stay independent? How is the collaboration with Oktober Promotion and Blood Blast Distribution?
Swartzheim: Yes, we have had offers but we want to wait for the right deal and right now doing an independent release was what made the most sense for us.
I never had the opportunity to see Swartzheim on stage, how do you live a concert from your point of view? Do you have some preshow or post-show ritual?
Swartzheim: Our pre-show routine is chilling and drinking a couple of beers before hitting the stage. Usually our live shows are pretty rowdy. We try to go as nuts as possible and usually the crowd follows.
What comes next for Swartzheim? Do you have any plans in the pipes for after the album release? Would you like to go on tour?
Swartzheim: As of right now we are booking our album tour and trying to penetrate the European market. We would love to go on an EU tour and play the big festivals, that’s our dream and that’s what we’re striving for. We are also working on the next record.
Are there any artists you would like to collaborate with? Whether it is for just a song, or an album, a cover art…
Swartzheim: We like doing our own stuff. But with that said we would love to work together with the producer Arthur Rizk for our next album.
Have you ever heard of the French Metal scene? Are there any bands you know and like?
Swartzheim: Headbussa is pretty cool. They play Beatdown Hardcore. We aren’t really known with the French Metal scene, we only know the big festivals like Hellfest. But we would love to go to France.
If I ask you to create a poster with Swartzheim as headliner and three other bands for the release of Wounds, which bands would you like to play with? Even unrealistic answers are accepted.
Swartzheim: Power Trip, Obituary and Gulch.
Last and funny question: which dish would you compare Swartzheim’s music with?
Swartzheim: White Monster and Marlboro Reds. Kicks you in the nuts and does the job!
That was the last question for me, so thank you very much for your time and your music, last words are yours!
Swartzheim: Thanks for having us!