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Nouvelle frappe pour Despised Icon !
Six ans après leur dernier album, Alex Erian (chant), Éric Jarrin (guitare), Steve Marois (chant), Sebastien Piché (basse), Alex Grind (batterie) et Ben Landreville (guitare) annoncent la sortie de Shadow Work, leur nouvelle fierté.
On attaque avec Shadow Work, premier titre qui nous appelle immédiatement à en découdre grâce à des vociférations féroces, des riffs énervés et un blast ravageur, mais aussi des moshparts accrocheuses et des harmoniques stridentes pour compléter le mélange. Le titre passe vite la main à Over My Dead Body ou les six musiciens conservent leur rage initiale, accueillant Matt Honeycutt (Kublai Khan TX) qui renforce la section vocale avec une touche Hardcore vindicative avant de laisser place à ??Death Of An Artist qui continue à vive allure avec une guitare lead persistante, mais aussi des parties vocales saisissantes. Le final est beaucoup plus doux, mais la reprise avec Corpse Pose n’en est que plus violente et adopte une base de tonalités Old School pour placer hurlements et harmoniques, puis l’atmosphère s’assombrit sur The Apparition, mêlant noirceur et violence à une allure furieuse pendant que les deux vocalistes s’en donnent à coeur joie. Les samples accompagnent à merveille les accélérations ainsi que la moshpart, puis Reaper débute avec de sonorités pesantes pour accueillir Scott Lewis (Carnifex) et Tom Barber (Chelsea Grin, Darko US, ex-Lorna Shore) pour créer un véritable assaut vocal comme peu y résisteraient avant de passer à la majestueuse In Memoriam ou la claviériste Misstiq rejoint l’équipe. Le chant se diversifie également un peu, mais on note également la surpuissance de la double pédale avant qu’Omen Of Misfortune ne nous matraque à son tour, provoquant sans aucun doute des mouvements de foule à la hauteur de sa fureur si le groupe décide de nous le jouer lors des prochaines tournées. On retrouve l’approche directe sur Obsessive Compulsive Disaster, mais également un peu de ce groove assassin qui permet aux vocaliste de nous asséner coup sur coup lorsque l’on s’y attend le moins, puis la courte ContreCoeur nous offre une minute et demie de vociférations en français sur des influences Grind assumées. L’album arrive déjà à son dernier morceau avec Fallen Ones, composition plus modérée qui privilégie un riffing saccadé assez dissonant et propose tout de même une touche légèrement plus douce pour un break aux influences orientales assez rafraîchissant avant de prendre fin.
Entre deux tournées, Despised Icon n’a pas chômé, proposant avec Shadow Work de quoi mosher à volonté ! Le gang de Montréal sait toujours y faire en matière de violence, et on a hâte de voir un show s’annoncer proche de chez nous !
85/100