Review 3037 : Chaos Over Cosmos – The Hypercosmic Paradox

Chaos Over Cosmos referme 2025 en beauté.

Après quelques temps d’absence, le multi-instrumentiste polonais Rafal Bowman (tous instruments) revient pour son quatrième album, accompagné du vocaliste pakistanais Taha Mohsin (Ascension Throne, Parasitic Infection, Penectomy).

L’album débute sur les chapeaux de roues avec l’instrumentale effrénée Nostalgia for Something That Never Happened qui nous prend par surprise, amenant un tapping furieux avant de passer à des riffs accrocheurs et très saccadés, puis les deux éléments se mélangent à toute allure. Un semblant de répit nous est accordé grâce au break fait de claviers, puis la rythmique repart en nous menant jusqu’à When the Void Laughs, composition aux patterns ultra-rapides similaires où apparaissent finalement les rugissements du vocaliste qui se mêle sans mal à la fureur ambiante. Les touches de complexité permettent de rythmer les torrents de notes mené par une batterie dévastatrice, mais aussi par des harmoniques perçantes qui nous lacèrent de toutes part tant elles sont hâtives, mais ce sont à nouveau les claviers qui nous offrent ce temps de relâche avant que la déferlante ne revienne, apportant des passages accrocheurs avant de nous précipiter vers Event Horizon Rebirth. Le vocaliste introduit le morceau, qui prend des teintes plus aériennes, reprenant finalement ses racines Death Mélodique irrégulières et cinglantes mais parfaitement maîtrisées entre lesquelles Taha pose ses parties brutales, laissant quelques touches dissonantes apparaître par moments. Le guitariste reprend le contrôle du titre en déballant tout son savoir faire grâce à différentes techniques toutes plus virulentes les unes que les autres dont il a le secret avant de passer à The Cosmo-Agony – Requiem où le son planant nous autorise à respirer un instant. Il est bien entendu suivi d’une nouvelle vague de complexité survitaminée créée par Rafal, mais il sera finalement rejoint par le vocaliste qui lui prête sa puissance tout en lui laissant des passages seul à vive allure pour compléter ce long morceau comme la partie mi-mélancolique mi-épique, puis leur collaboration de manière encore plus explosive, nous transportant même dans des passages inattendus et surprenamment accrocheur, comme le final. L’album prend alors fin avec The Fractal Mechanism, courte instrumentale à la limite du Trip-Hop et de la Synthwave qui nous permet de reprendre notre souffle et de finalement sortir la tête de cet océan de notes.

S’il a mis trois ans à créer une suite, Rafal n’a absolument pas chômé ! Chaos Over Cosmos est toujours aussi virulent, et la collaboration avec ce nouveau vocaliste donne à The Hypercosmic Paradox une violence des plus intéressantes qui nous laisse même parfois respirer avant de plonger à nouveau.

85/100

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