Review 058 : Black Therapy – In The Embrace Of Sorrow, I Smile

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Définitivement, l’Italie regorge de trésors… Black Therapy, formé en 2009, est un groupe de Death Mélodique d’une qualité exceptionnelle. Si Luca Soldati (batterie), Lorenzo « Kallo » Carlini, Daniele Rizzo (guitares) et Giuseppe Massimiliano Di Giorgio (chant, également chanteur live de Beyond The Dark et ancien Eyeconoclast) sont dans le groupe depuis sa création, le bassiste Alessandro Finocchiaro n’est arrivé qu’en 2014.

Mêlant une guitare lead actuelle avec une rythmique qui nous rappelle avec émotion le son des débuts du genre, le groupe a sorti l’an dernier son deuxième album, In The Embrace Of Sorrow, I Smile. Quelques racines Thrash sont également disséminées dans les compositions. Amateurs de rythmes épiques, à vos casques !

Après l’introduction en douceur au piano incarnée par Tears Of Innocence, place à la tempête, personnalisée dans le titre In The Embrace Of Sorrow, I Smile. Un chant criard qui exprime tellement de choses personnelles, une rythmique d’une violence incroyable et des chœurs qui offrent un rendu épique. Un excellent premier titre qui sera secondé par The Foolishness of Existence qui prouvera que si les racines Thrash Metal ne sont pas loin, les claviers et le groupent parviennent à rester sur une base Death Mélodique poussée à l’extrême.

On poursuit avec Stabbed, composition plus calme mais non moins prenante, encore une fois grâce à la superposition de la voix de Giuseppe et des chœurs sur une rythmique travaillée, alors que She, The Weapon prendra à peine quelques secondes pour introduire la déferlante de notes qui suivra. Si la rythmique peut paraître simple, elle colle parfaitement à la guitare lead qui incite au headbang dès les premiers instants.

Paintings Of A Black Ocean sera la pause douceur tant attendue par notre nuque, à base d’ambiances au clavier et à la guitare sur un chant susurré, qui prendra fin avec la naissance de Voices In My Head. Une nouvelle vague de puissance qui nous submerge littéralement, autant par la puissance de la rythmique que par l’hypnotisme de la guitare lead et du chant. Vous recherchiez la violence pure ? Alors vous pouvez dès à présent vous tourner vers Theogony. Si le titre commence de manière presque atmosphérique, c’est pour continuer sur la rythmique la plus chiadée de l’album, avec la superposition vocale de Giuseppe pour couronner le tout. Une petite perle en son genre.

The Final Outcome semble vouloir annihiler toute définition du mot “lourd”. Si leurs instruments sous-accordés y sont pour quelque chose, c’est également leur créativité pour le mélange basse/batterie/guitare rythmique que les connaisseurs remarqueront, alors que commence Infected, la dernière composition. Une fois encore, il est nécessaire de s’allonger avec un casque pour profiter pleinement de l’étendue atmosphérique de cette chanson qui vaut vraiment le détour.

Si les puristes dénoteront un mélange d’Insomnium et de Kalmah chez les Italiens, il est évident que le chant est plus axé entre le Thrash et le Black. Cette addition assez hors norme permet au groupe de se démarquer sans renier les racines héritées de la seconde moitié des années 90 chez les scandinaves, et c’est avec plaisir que je découvrirais le groupe en live lors de leur (j’espère) prochain passage près de chez moi !

95/100

 

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