Review 264 : South of No North – Phagocity

Besoin de bouger votre tête sur un son lourd ? South Of No North est fait pour vous.

Créé en Italie en 2016 par Giulio Mirabella (chant, Abyss of Decay), Roberto Tarallo (guitare/basse) et Ciro Troisi (batterie), les trois musiciens se sont donnés à fond pour Phagocity, leur premier album. 

C’est une introduction étrange et presque inquiétante, avec cette voix samplée, qui nous fait entrer dans l’univers du groupe, entre Groove et Death Metal. Les hurlements sont aussi massifs que la rythmique est entraînante, et les quelques harmoniques lui donnent un aspect agressif. On retrouve parfois quelques pointes de chant clair planant, mais ce qui domine, c’est ce son lourd, remuant et viscéral, que les membres déchaînent à chaque instant. On remarquera cette moshpart à la fin de Nonceferatu, mais aussi la vélocité de I.N.O.F.Y.C.M.. Inimical et Cinder sont lancinantes, permettant au groupe de nous capturer dans ses filets avant de nous asséner leurs riffs, comme ceux de la puissante et originale Indie Ass. La courte Decapitalism vient offrir un passage de graisse auditive avant Command, qui pioche dans un Thrash Metal aux harmoniques vives, me rappelant Hail Seitan, puis on passe à la basse ronflante de Back In Black. Rien à voir avec le titre du mythique groupe de Hard Rock, mais l’énergie des italiens est communicative ! On se rapproche de la fin de l’album avec Klaatu Barada Nikto, qui propose un son inquiétant avant de nous assommer avec des riffs dissonants et de l’énergie pure avant (DISC OHM 4TH), un final entre Electro, dissonance et oppression.

Pour leur premier album, South Of No North frappe un grand coup. Leur son massif et entraînant fait de Phagocity un album intéressant et qui s’écoute facilement. A mon avis, leurs lives seront très remuants !

80/100

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