Review 361 : Depravity – Grand Malevolence

Si c’est la violence musicale que vous recherchez, Depravity tombe à point nommé.

Créé en 2016 en Australie, le groupe nous offre directement un premier EP. Un album suit en 2018, puis c’est Grand Malevolence, le sophomore, que Jamie Kay (chant), Ainsley Watkins (basse), Louis Rando (batterie, Bloodlust, Impiety, The Furor), Lynton Cessford (guitare) et Jarrod Curley (guitare) nous proposent. 

C’est donc une pure leçon de Death Metal que Depravity vient nous donner avec Grand Malevolence, parfaitement illustré par Alex Tartsus (De Profundis, Desolator, Sepulchral Curse, Sinister…). Si l’album suit les grandes lignes du Death, entre Old School et Brutal Death, on retrouve des parties plus techniques, un peu de Groove…
Indulging Psychotic Thoughts, le premier titre, nous montre déjà un avant-goût de ce mélange lourd et oppressant, servi par des hurlements caverneux. Le matraquage continue avec Grand Malevolence, le titre éponyme. Le groupe sait clairement ce qu’il fait, et on le ressent dans cette composition massive, tout comme sur Invalid Majesty, un morceau rapide et dévastateur. La rythmique s’apaisera niveau vitesse, mais restera tout aussi lourd et incluera des parties lead perçantes, puis c’est Trophies of Inhumanity qui nous tombe dessus. A nouveau, le groupe mêle influences Old School à un Brutal Death très technique.
On continue avec la dissonance de Castrate the Perpetrators, un titre oppressant, sombre, et pourtant très gras. Si les riffs sont efficaces, ils sont également très mélodiques, alors que The Coming of the Hammering est un morceau axé sur la puissance de frappe. Barbaric Eternity suit le même fil rouge, et nous matraque littéralement avec des riffs lourds et qui restent en tête, ainsi que des leads tranchants. Hallucination Aflame tente quelques parties plus groovy tout en restant sur cette dynamique massive. Epitome of Extinction utilise une intro très accrocheuse pour nous présenter une composition lourde, puis très entrainante pour nous donner envie de nous déchainer dans la fosse. Dernier morceau, Ghosts in the Void et ses tonalités aériennes nous amènent sur une rythmique solide, et quelques leads aiguisés afin de clore cette page de leur histoire.

Depravity ne fait pas dans la finesse, c’est bien connu. Grand Malevolence ravira les amateurs de Death Old School, de Brutal Death, mais également les amateurs de parties plus techniques pour un imbroglio de violence et de lourdeur très appréciable.

85/100

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