Review 400 : Urfaust – Teufelsgeist

125 - Urfaust -Logo

Urfaust revient avec Teufelsgeist, un sixième album.

VRDRBR (batterie, Botulistum, ex-Fluisterwoud, ex-Herder…) et IX (guitare/chant, The Spirit Cabinet, ex-Gauhaert, ex-Grimm) ont choisi cette fois ci de représenter musicalement les étapes d’une intoxication à l’alcool.


L’album débute sur Offerschaal der astrologische mengvormen, un titre prenant et surtout très ambiant, comme seul Urfaust sait le faire. Le titre est long, lent et entêtant, dérangeant mais hypnotique. Le chant clair s’invite au mélange, offrant une dimension mystique au son, qui s’assombrit vers la fin. Bloedsacrament voor de geestenzieners vient confirmer l’oppression ressentie, et nous plonge peu à peu dans les ténèbres. Le chant est plus inquiétant, plus puissant, et des sonorités lourdes prennent vie. Van alcoholische verbittering naar religieuze cult prend la suite, et bien que très aérien et mystique, le titre est également très sombre. Pas de chant, simplement des nappes de clavier qui nous oppressent de plus en plus. De filosofie van een gedesillusioneerde renoue avec le Black Metal, mais également une basse pesante et régulière. L’atmosphère est étouffante, et quelques voix en arrière plan cherchent à nous entraîner dans la folie. Het godverlaten leprosarium, le dernier morceau, repousse les limites de l’oppression tout en teintant ses claviers de lourdeur et de noirceur afin de nous laisser totalement lâcher prise avant de s’éteindre.

Comme toujours, Urfaust nous propose des compositions riches et de qualité. Le diabolique Teufelsgeist est un album très oppressant et ambiant, qui laisse notre esprit s’assombrir de titre en titre, avec ce concept si particulier.

90/100

English version?

Laisser un commentaireAnnuler la réponse.