Dernièrement, les groupes français sont de plus en plus nombreux, et Aryoch fait partie de cette nouvelle vague.
Créé en 2019, le groupe composé de Lucas Henry (chant), Louis Borel Pasmanian (guitare), Tom Larboni (guitare) et Nathan Coelho (batterie) nous propose aujourd’hui The Arrival, son premier EP.
Le style du groupe se trouve entre un Death Metal Symphonique imposant et un Black Metal perçant, et le mélange promet d’être violent ! Le groupe démarre avec Lost in Darkness, un morceau aux orchestrations entêtantes qui propose des riffs solides et un chant oscillant entre screams vicieux et hurlements caverneux. Même lors des pauses, l’agressivité n’est jamais bien loin, tout comme sur l’angoissante Undead Wizard’s Worship. Les parties rythmiques sont à la fois lourdes et frénétiques, permettant à ces hurlements puissants et aux éléments Symphoniques de se nourrir de cette base violente pour développer l’univers du groupe. Les leads plus doux créent un contraste avec ces nappes de ténèbres, tout comme sur Malefika, un morceau à l’ambiance mystique. Le titre pioche dans un Brutal Death imposant auquel un son perçant se greffe, donnant une profondeur impie aux riffs du groupe, puis Monolith of a Thousand Dementias nous assène une rythmique massive. A nouveau, les orchestrations ajoutent cette part de noirceur majestueuse, alors que les hurlements se chargent de l’aspect violent du son. La Valse des Limbes, le dernier titre, nous propose à nouveau ce mélange imposant entre pure brutalité et somptueuses ambiances prenantes.
Le premier EP d’Aryoch est prometteur. The Arrival pose les bases d’un style violent et glacial, prenant et imposant, mais également très riche qui s’inspire des titans du genre, tout en apposant sa propre patte.
90/100