Review 646 : Siniestro – Vortexx

Siniestro revient, et vous allez bouger.

Créé en 2012 en Suède, le groupe se compose de Commander (chant/guitare/basse, IXXI, ex-Bloodofjupiter, ex-Graverape Ritual) et The Machine (batterie, Terminal Prospect, ex-Dogma, ex-Graverape Ritual) pour Vortexx, leur deuxième album.

L’univers du groupe se compose d’un mélange brut de Black Metal, Punk et Thrash Metal, qui nous frappe dès One Last Bullet One Last Ride, un titre vif et énergique. Le groupe offre un son tranchant aux patterns motivants, surmonté par des hurlements emplis d’une rage morbide qui fait honneur au style, tout comme sur la lourde Vortex. Le morceau a été créé dans le seul et unique but de faire bouger une fosse, alors que Blod Eld DöD nous offre un univers totalement différent. Bien que l’on reconnaisse ce Black/Thrash assez brut, le groupe y ajoute des éléments très aériens pour une longue composition envoûtante remplie de leads planants. Le titre accélère, puis revient sur ce mélange entêtant, alors que Black Acid Rain est à nouveau faite d’une sombre énergie. Hiisi vient calmer le jeu avec une courte instrumentale au son clair, qui laissera la place à Escape By Death, une nouvelle composition débordante d’énergie et de rage. Les harmoniques Black Metal trouvent facilement leur place dans cette rythmique motivée, puis le groupe nous offre une mélodie à la fois entrainante et froide sur la très courte Den Svartaste Flamman Och Renaste Hat. Les racines Punk se sentent à des kilomètres, puis on revient dans la noirceur explosive avec Buried in the Bog. Le titre mélange rage et leads tranchants, puis Anti Human Commando, le titre le plus long de l’album, nous plonge à nouveau dans les ténèbres. Si on sent tout de même quelques patterns Thrash, le Black Metal est l’élément le plus poussé de ce titre qui avoisine les dix minutes, sur lesquelles le groupe nous déverse sa haine. My Innermost Sun vient clore l’album avec une instrumentale majestueuse faite de claviers reposants.

L’univers de Siniestro est fait de sursauts d’énergie malsaine, qui donne à Vortexx un goût de sang. Les compositions agressives sont séparées par quelques passages plus tranquilles, créant un contraste intéressant que le groupe taille directement pour la scène.

70/100

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