Review 650 : Mothman and the Thunderbirds – Into the Hollow

Vous connaissez Mothman and the Tunderbirds ? Parfait.

Créé en 2020 par Alex Parkinson (chant/instruments/effets), le projet prend vie avec un premier morceau, puis le créateur dévoile Into the Hollow, son premier album.

Le projet m’a été décrit comme un mélange de Prog et de Stoner, mais laissez moi vous dire que c’est à la fois parfaitement ça et tout autre chose. Abandonnez tout espoir de reconnaître quelque chose dans ce vortex de folie créatrice qui débute par Mothman Takes Flight, une introduction aussi accrocheuse qu’étrange. Hollow Earth viens nous écraser immédiatement après avec cette rythmique lourde et entraînante sur laquelle une voix cybernétique sera rejointe par une voix claire et un chant intense sur des riffs gras, puis on retrouve des éléments Folk et psychédéliques sur Nomad, un titre massif. Indrid Cold nous emmène explorer des influences Industrial folles sans quitter cette base groovy, puis le musicien nous offre Infinite Ocean, un titre accrocheur et très développé. Le titre est très prenant, offrant une voix lancinante, mais également le chant de Jason Roberts (Breaths, CHNNLR), une explosion axée Prog, puis c’est l’énergie Grunge de Kirby qui vient habiter The Simpsons = Real Footage, offrant un contraste surprenant. Sam Parkinson vient contribuer aux leads de l’épique et intense Agarthan Riders, puis le musicien invite Joe Sobieski au chant sur Cloud Giant, un titre très aérien. Une rapide pause ambiante avec Squonk, puis Roko’s Basilisk vient nous écraser avec une rythmique agressive et un chant hurlé avant Hollow Sun, un morceau assez calme qui pioche dans un Post-Rock aux accents Psychédéliques pour conclure l’aventure.

Je vous avais prévenus. Mothman and the Thunderbirds n’a aucune règle, et ses compositions suivent sa seule imagination. Into the Hollow est aussi fou que diversifié et riche, proposant un son imprévisible et étrangement addictif.

80/100

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